La moitié des animaux aubrac présents au salon sont issus du cheptel cantalien. Preuve une nouvelle fois de la qualité des élevages du département.
De l´aubrac à Paris, des aubracs au SIA
La moitié des animaux aubrac présents au salon sont issus du cheptel cantalien. Preuve une nouvelle fois de la qualité des élevages du département.
Comme les autres taureaux et vaches aubrac du berceau de race, ceux du Cantal ont rejoint Laguiole pour le grand départ vers la capitale et le Salon international de l´agriculture (Sia). Ils sont arrivés porte de Versailles vers 3 heures, vendredi matin.
Sur 16 animaux sélectionnés par l´Upra, 8 proviennent des élevages cantaliens ; des cantons de Pierrefort et Chaudes-Aigues principalement. Leurs propriétaires sont des habitués des grands rendez-vous de la race. Gilbert Orliac, pourtant, participe pour la première fois. "C´est une consécration pour l´élevage", notait-il sur le foirail de Laguiole. "En revanche cela demande de s´organiser".
Des signes officiels de qualité
Ces quinze dernières années, le cheptel cantalien (environ 22 000 vaches) a doublé représentant 18 % des effectifs nationaux en troisième position derrière l´Aveyron et la Lozère. Si le syndicat des éleveurs s´est vu contraint, dans le contexte particulier de la sécheresse de l´été dernier, d´annuler le concours départemental, 2003 restera pour lui l´année de la reconnaissance de la part du conseil général du Cantal.
En effet, dans le cadre d´un programme sur trois ans, le Département lui alloue une enveloppe de 150 000 euros. Cette somme, par des aides directes aux agriculteurs, soutiendra la création génétique, la diffusion génétique, et le développement des outils de promotion et de commercialisation.
Ce travail d´amélioration de la race se poursuit en direction du consommateur par l´obtention d´une Certification de conformité produite depuis février 2002. Cette CCP intitulé "Fleur d´Aubrac" concerne les génisses croisées charolais-aubrac. Ce signe de qualité s´accompagne d´une Identifi-cation géographique protégée (IGP) "Viandes bovines du pays de l´Aubrac", reconnue par l´Union européenne pour tout le berceau de race couvrant le sud de l´arrondissement de Saint-Flour, depuis les rives de la Truyère jusqu´aux cimes de la Margeride. Les génisses "Fleur d´Aubrac" doivent donc être nées et élevées dans l´aire définie par le cahier des charges. Deux ans auparavant, le boeuf fermier aubrac avait obtenu le Label rouge.
Deux fêtes consacreront dans quelques semaines la vache aubrac, les 20 et 21 mars à l´occasion du festival des boeufs gras de Pâques de Laguiole et les 27 et 28 mars avec les Tersons de Pierrefort. "Le concours départemental aura lieu les 2 et 3 octobre à Massiac, avec aussi des animaux de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme", ajoute Michel Bos, président du syndicat départemental de la race.
En France, la race aubrac représente 105 000 vaches dont 32 000 inscrites chez 550 producteurs (deux tiers des vaches aubrac sont croisées avec du charolais).
Sur 16 animaux sélectionnés par l´Upra, 8 proviennent des élevages cantaliens ; des cantons de Pierrefort et Chaudes-Aigues principalement. Leurs propriétaires sont des habitués des grands rendez-vous de la race. Gilbert Orliac, pourtant, participe pour la première fois. "C´est une consécration pour l´élevage", notait-il sur le foirail de Laguiole. "En revanche cela demande de s´organiser".
Des signes officiels de qualité
Ces quinze dernières années, le cheptel cantalien (environ 22 000 vaches) a doublé représentant 18 % des effectifs nationaux en troisième position derrière l´Aveyron et la Lozère. Si le syndicat des éleveurs s´est vu contraint, dans le contexte particulier de la sécheresse de l´été dernier, d´annuler le concours départemental, 2003 restera pour lui l´année de la reconnaissance de la part du conseil général du Cantal.
En effet, dans le cadre d´un programme sur trois ans, le Département lui alloue une enveloppe de 150 000 euros. Cette somme, par des aides directes aux agriculteurs, soutiendra la création génétique, la diffusion génétique, et le développement des outils de promotion et de commercialisation.
Ce travail d´amélioration de la race se poursuit en direction du consommateur par l´obtention d´une Certification de conformité produite depuis février 2002. Cette CCP intitulé "Fleur d´Aubrac" concerne les génisses croisées charolais-aubrac. Ce signe de qualité s´accompagne d´une Identifi-cation géographique protégée (IGP) "Viandes bovines du pays de l´Aubrac", reconnue par l´Union européenne pour tout le berceau de race couvrant le sud de l´arrondissement de Saint-Flour, depuis les rives de la Truyère jusqu´aux cimes de la Margeride. Les génisses "Fleur d´Aubrac" doivent donc être nées et élevées dans l´aire définie par le cahier des charges. Deux ans auparavant, le boeuf fermier aubrac avait obtenu le Label rouge.
Deux fêtes consacreront dans quelques semaines la vache aubrac, les 20 et 21 mars à l´occasion du festival des boeufs gras de Pâques de Laguiole et les 27 et 28 mars avec les Tersons de Pierrefort. "Le concours départemental aura lieu les 2 et 3 octobre à Massiac, avec aussi des animaux de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme", ajoute Michel Bos, président du syndicat départemental de la race.
En France, la race aubrac représente 105 000 vaches dont 32 000 inscrites chez 550 producteurs (deux tiers des vaches aubrac sont croisées avec du charolais).