Comment améliorer la qualité des soutiens ?
Les massifs français, dont le Massif central autour du Sidam, travaillent actuellement à l’élaboration d’un projet permettant de mieux reconnaître l’agropastoralisme comme économie essentielle en montagne. Ce projet a été retenu par le réseau rural national.
Des auditions se déroulent actuellement au sein de tous les massifs français dans le cadre d’un projet sur l’agropastoralisme qui bénéficie du soutien du réseau rural national. Dernièrement, les acteurs du Massif central se sont retrouvés à Aubière pour faire le point sur les enjeux. François Thabuis, agriculteur en Haute-Savoie, ancien président de la structure nationale Jeunes agriculteurs préside le comité de pilotage du projet baptisé « innover collectivement pour mieux soutenir l’agropastoralisme comme économie territorialisée en montagne ». Ce projet émane de la profession agricole et se tourne vers les acteurs du pastoralisme, notamment les régions, pour dégager des pistes d’actions innovantes et partagées pour construire un accompagnement mieux adapté des activités agropastorales. « L’enjeu est évidemment de favoriser les retombées de l’agropastoralisme sur l’économie territoriale en zone de montagne », explique François Thabuis. Pour cela, plusieurs pistes d’actions sont évoquées : favoriser les leviers économiques du pastoralisme sous les approches complémentaires que sont les retombées économiques (valorisation des productions pastorales, valorisation agrotouristique) et les soutiens publics nécessaires au maintien des exploitations agropastorales en contrepartie des aménités qu’elles génèrent en montagne ; améliorer la prise en charge des moyens de fonctionnement technique, des modalités de gestion du pastoralisme et d’innover vers ses nécessaires adaptations aux évolutions de contexte, en lien étroit avec les services pastoraux (foncier, organisations collectives, eau, accès, gestion multi-usages).
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 31 décembre 2015, numéro 1340.