Comité de bassin Loire-Bretagne : vers une ouverture des vannes sur le stockage de l’eau ?
Pour faire face aux conséquences du changement climatique, le comité de bassin Loire-Bretagne vient d’adopter un plan spécifique comportant plusieurs leviers d’actions.
Des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère, le bassin Loire-Bretagne représente 155 000 km², soit 28 % du territoire national métropolitain. Il intéresse huit régions, 36 départements en intégralité ou en partie, près de 7 000 communes et plus de 13,3 millions d’habitants. L’agence de l’eau Loire-Bretagne dispose d’un comité de bassin comptant 190 membres, qui se réunit régulièrement. Dernièrement, après les bassins de Rhône-méditerranée et Corse, Seine-Normandie, Rhin-Meuse, et Artois-Picardie, le bassin Loire-Bretagne a adopté son plan d’adaptation au changement climatique. Ce plan qui n’a pas de caractère obligatoire a encore une fois donné lieu à des échanges nourris entre environnementalistes, agriculteurs, industriels… Au préalable, une première version du projet avait été soumise de mai à octobre 2017 à la consultation publique. Une seconde version, prenant en compte les retours, a donc été présentée au comité de bassin et adopté, ce 26 avril 2018 (117 pour, 4 contre et 19 blancs).
Freiner le réchauffement de l’eau
« Ce plan va orienter nos réflexions et nos financements lorsque nous allons travailler sur le futur Sdage », a indiqué Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1461, du 24 mai 2018, en page 6.