Cantal
Cette campagne qui n’attire plus les vétérinaires
Cantal
Seuls 10 % des diplômés des écoles françaises optent pour l'exercice de leur profession en « rurale ». Ces jeunes passionnés témoignent.
Arnaud Calmejane et Alexandre Belliard font partie de ces irréductibles jeunes vétérinaires à avoir choisi de faire carrière « dans la rurale ». Une spécialisation en bovins, ruminants et autres animaux d'élevage pour laquelle optent 10 % à peine des 425 diplômés chaque année en moyenne des quatre écoles françaises. L'engouement, c'est clair, est plus porté sur la « canine », voire les Nac, ces nouveaux animaux de compagnie, un genre regroupant furets, perruches, etc., mais aussi des espèces bien plus exotiques. Un phénomène qu'expliquent des horaires à rallonge, la pénibilité du travail, mais aussi, en partie, la féminisation de la profession, déjà ancienne et qui semble s'être stabilisée depuis 2006 autour d'un taux de féminisation des diplômés de l'ordre de 63 %. « Le métier en milieu rural rebute un peu et l'exercer dans le Cantal davantage encore », reconnaît Jacques Monet, président de l'ordre régional des vétérinaires lui-même en activité sur l'arrondissement mauriacois.
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La suite de l'article est à lire dans La Creuse agricole et rurale du vendredi 18 mars.
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