Brexit, Londres se prépare aussi à l’éventualité d’un non-accord
Bruxelles et Londres vont discuter « en continu » pour parvenir avant la fin de l’année à un compromis sur les modalités du retrait du Royaume-Uni de l’UE le 29 mars 2019. Mais le gouvernement britannique, tout comme la Commission européenne, se prépare aussi à l’éventualité d’un Brexit sans accord.
Londres a publié le 23 août les 25 premières notes techniques, sur un total d’environ 80 prévues d’ici fin septembre, indiquant aux citoyens et aux milieux d’affaires la marche à suivre en cas d’absence d’accord avec l’UE pour organiser le Brexit qui est programmé le 29 mars 2019. Ce scénario avait été aussi abordé par la Commission de Bruxelles dans une communication publiée le 19 juillet. « L’Union européenne met tout en œuvre pour parvenir à un accord sur un retrait ordonné et attend avec intérêt de pouvoir discuter d’un cadre pour les relations futures avec le Royaume-Uni », souligne ce document. « Toutefois, il n’est pas certain qu’un accord sera trouvé. Et même si c’était le cas, les relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne ne seront plus celles qui caractérisent un État membre et la situation sera, de ce fait, fondamentalement différente ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1474, du 6 septembre 2018, en page 9.