Après la promotion des "grands espaces", place à celle des "petits lieux"
Le Conseil général propose des aides directes aux acteurs touristiques et confie à son antenne "Cantal-tourisme" le soin d´assurer une promotion plus ciblée.
Au lendemain du changement de présidence au Comité départemental de tourisme, rebaptisé "Cantal tourisme", et avant sa fusion avec le Comité d´expansion économique sous la bannière unique "Cantal développement", le Conseil général a fait le point sur son schéma départemental en matière touristique et présenté un nouveau dispositif d´aides. Les présidents respectifs du Conseil général et du comité de tourisme, MM. Descoeur et Faure, ont choisi le cadre douillet de l´hôtel de charme "Le Saluces" à Salers pour faire le point. "Un site qui illustre ce vers quoi on veut tendre", explique Vincent Descoeur après la visite complète de ce nouvel établissement.
Un tourisme "tendance"
Le cadre, qui respecte ces murs chargés d´histoire, et les confitures maison sur l´étagère du salon de thé, répondent bien selon le président de l´assemblée départementale à ce que le touriste aujourd´hui recherche. "C´est tendance !", rappelle-t-il en clin d´oeil au slogan imaginé pour promouvoir le département. C´en est donc fini des "grands espaces", ce sont plutôt les "petits lieux" qui sont au goût du jour. Partant du constat que derrière chaque structure touristique, si modeste soit-elle, se glisse un acteur économique qui investit pour qu´entrent dans le département des devises extérieures, le Département a décidé d´aides directes à la création et au développement. Elles prennent désormais la forme de subventions et non plus de bonifications d´intérêt. Par exemple, une aide nouvelle et spécifique en faveur de la transmission d´hôtels et hôtels-restaurants est mise en place.
Servir l´économique
Toujours dans cette logique de créer des petits lieux intimes qui correspondent à la fois à notre culture et à l´image que l´on se fait du Cantal, un appui à la création d´un nouveau concept de cafés casse-croûtes en milieu rural est annoncé. Parallèlement, en échange d´une élévation générale des exigences qualitatives, les interventions en faveur des équipements touristiques vont augmenter, avec un appui particulier aux projets de loisirs de plein air. "Tout ce qu´on entreprend doit avoir des répercussions sur le développement économique", résume Vincent Descoeur. S´il convient que les aides départementales ne suffisent pas à décider un projet, elles peuvent parfaire une initiative. En échange des subventions promises, le Conseil général exige une amélioration qualitative de l´offre. Car si la durée des séjours s´écourte, la demande est plus exigeante.
Un tourisme "tendance"
Le cadre, qui respecte ces murs chargés d´histoire, et les confitures maison sur l´étagère du salon de thé, répondent bien selon le président de l´assemblée départementale à ce que le touriste aujourd´hui recherche. "C´est tendance !", rappelle-t-il en clin d´oeil au slogan imaginé pour promouvoir le département. C´en est donc fini des "grands espaces", ce sont plutôt les "petits lieux" qui sont au goût du jour. Partant du constat que derrière chaque structure touristique, si modeste soit-elle, se glisse un acteur économique qui investit pour qu´entrent dans le département des devises extérieures, le Département a décidé d´aides directes à la création et au développement. Elles prennent désormais la forme de subventions et non plus de bonifications d´intérêt. Par exemple, une aide nouvelle et spécifique en faveur de la transmission d´hôtels et hôtels-restaurants est mise en place.
Servir l´économique
Toujours dans cette logique de créer des petits lieux intimes qui correspondent à la fois à notre culture et à l´image que l´on se fait du Cantal, un appui à la création d´un nouveau concept de cafés casse-croûtes en milieu rural est annoncé. Parallèlement, en échange d´une élévation générale des exigences qualitatives, les interventions en faveur des équipements touristiques vont augmenter, avec un appui particulier aux projets de loisirs de plein air. "Tout ce qu´on entreprend doit avoir des répercussions sur le développement économique", résume Vincent Descoeur. S´il convient que les aides départementales ne suffisent pas à décider un projet, elles peuvent parfaire une initiative. En échange des subventions promises, le Conseil général exige une amélioration qualitative de l´offre. Car si la durée des séjours s´écourte, la demande est plus exigeante.