Actualité et bonnes pratiques pour la section bovine
Mardi 2 mai 2017, la section bovine de la FDSEA de la Creuse s’est réunie pour faire le bilan du premier trimestre 2017.
La section a débuté par un tour des cantons afin de connaître le ressenti du terrain en rapport à l’actualité. Les sujets sont nombreux : dossiers PAC 2017, sécheresse 2016, cours et marchés, aide à l’allégement des carcasses, rencontres « Made in Viande », cartographie des cours d’eau... La campagne PAC 2017 a débuté doucement. En plus des traditionnels problèmes de connexion au site Télépac dans la première quinzaine d’avril, se sont rajoutées les problématiques de dossiers bloqués suite au non traitement de l’ensemble des SNA, 165 000 au total pour notre département, entraînant ainsi des retards dans l’avancement des télédéclarations comme confirmé par la DDT lors de la réunion à mi-parcours de la DDT (voir notre édition du 28 avril).
Concernant la sécheresse 2016, elle n’est reconnue que sur 108 communes au nord du département. Cette décision n’est pas approuvée par la profession. Le dossier de demande de reconnaissance en calamité agricole va être consolidé avec de nouveaux éléments pour attester du préjudice subi également par les exploitations des communes non reconnues actuellement. Le dossier sera représenté au CNGRA du mois de juin. Pour les communes déjà reconnues, les exploitations doivent effectuer leur demande d’indemnisation au titre de la sécheresse 2016 par le biais du site Télécalam, accompagnée de leur effectif bovin transmis par la Chambre d’Agriculture et leur numéro de contrat d’assurance avant le 15 mai 2017.
La section bovine creusoise s’interroge fortement sur la situation actuelle des cours et des marchés car l’offre et en équivalence avec la demande mais les cours toutes catégories confondues ne sont toujours pas à la hausse malgré le prolongement de l’aide à l’allégement des carcasses ! La démarche Cœur de Gamme apporte une reconnaissance des coûts de production sur la voie femelle mais reste pour l’instant un marché de niche à généraliser.
La seconde partie de la séance était consacrée à l’intervention de Maurice Ardant, d’Arbovi, venu présenter aux éleveurs la charte des bonnes pratiques d’élevage créée à la fin des années 1990 pour restaurer la confiance des consommateurs suite à des crises sanitaires (vache folle…). Cette démarche est unique en Europe et représente la première démarche qualité européenne en nombre d’éleveurs (90 000 élevages en France dont 4 300 élevages en Limousin). Cette charte devra certainement être consolidée pour répondre aux différentes attentes de la société.