Aller au contenu principal

Un poulailler « Compbat » à coût maîtrisé

Anita Chansavoir a opté pour un poulailler de chair référencé Compbat LDC, lui permettant d’accéder à un bon niveau d’équipements tout en limitant le coût de construction.

Le bâtiment de 1800 m2 d’Anita Chansavoir fait partie des premières réalisations à avoir bénéficié du premier projet Compbat. Basé sur un appel d’offres renouvelé tous les 18 mois environ auprès des équipementiers pour 30 000 m2 de poulaillers de chair, son objectif est de proposer aux éleveurs qui le souhaitent un projet pratiquement clés en main, avec une offre technique et des coûts maîtrisés. Ainsi, le coût d’un bâtiment type tel que celui d’Anita Chansavoir se situe à 395 651 euros, soit 220 €/m2. Un prix qui ne tient pas compte des frais de terrassement et de raccordements (eau, électricité, gaz) qui sont spécifiques à chaque projet. Ni des options ajoutées par l’éleveuse, c’est-à-dire le renforcement de la toiture pour soutenir les panneaux photovoltaïques (99 kW fournis par Emeraude Solaire) ainsi que la dalle bétonnée. « Non obligatoire, le sol béton est fortement conseillé pour atteindre les objectifs de production en poulet lourd (réduction des pododermatites) », souligne Jean-Lou Le Guellec, animateur d’Huttepain Bretagne. « Il me permettra par ailleurs de gagner en confort de travail », ajoute l’éleveuse qui a également fait bétonner son autre poulailler de 1992. Installée en individuel à Montauban de Bretagne en Ille-et-Vilaine, Anita exploite désormais 3000 m2 de bâtiments ainsi que 65 hectares de cultures. Sa spécialisation en volaille coïncide avec l’arrêt de l’atelier laitier décidé en juin, du fait de la conjoncture laitière et des contraintes de travail.

Un bâtiment clé en mains

Le nouveau bâtiment de 18 mètres de large sur 104 mètres de long répond entièrement à la démarche Nature d’Éleveurs de LDC avec ses fenêtres transparentes et son intégration paysagère (pignon en tôle imitation bois, charte de couleur pour les silos, jupes et bandes de rives…). Conforme au cahier des charges Compbat 1 (en termes de conception de la coque, de qualité des matériaux et des équipements, d’emplacement des ouvertures de trappes, etc.), il comprend une coque Dugué, une maçonnerie SCBM, une ventilation progressive bilatérale puis pignon Sodalec, un chauffage Systel (4 canons intérieurs), une alimentation avec des mangeoires Multibeck de Le Roy, un abreuvement avec pipettes Plasson, un éclairage leds de Sodalec,… (voir tableau ci-dessous). Les fenêtres, représentant 3 % de la surface au sol, sont réparties sur les deux longs pans au-dessus des trappes pour ne pas risquer d’interférer avec la veine d’entrée d’air. Pour gagner en confort de travail, le bâtiment est équipé de relevages sur treuil, d’arrivées d’eau pour le branchement de la pompe de lavage et d’un chariot coulissant sur un rail central pour limiter le port de charges (litière, papier de démarrage, aliment..). Les équipements intérieurs ont été installés par Agrimené.

Le troisième appel à projets en cours

« L’objectif de Compbat est aussi de permettre une meilleure coordination entre les équipementiers pour optimiser l’efficacité du chantier », poursuit Jean-Lou Le Guellec. "Tous les intervenants sont présents lors de la mise en route du bâtiment. Par ailleurs, un audit de ventilation réalisé par une société indépendante (Tell Elevage) permet d’anticiper plus en amont d’éventuels défauts de ventilation ou d’étanchéité plutôt que d’attendre les deux ou trois premiers lots. »

Les deux premiers Compbat 1 et 2 ont concerné respectivement 14 et 11 poulaillers. Le cahier des charges redéfini à chaque version tient compte des évolutions en termes de technologies ou d’attentes clients. Le troisième appel d’offres qui vient d’être lancé et dont le choix des fournisseurs sera annoncé début 2019 prévoit notamment un système de chauffage avec combustion externe et des fenêtres à hauteur d’homme.

Les plus lus

<em class="placeholder">Tanguy Anno : « Je maîtrisais bien mon projet et les données chiffrées (investissements, mensualités, marge brute…). Cela m’a aidé à convaincre la banque. »</em>
« Je m’installe en œuf en sécurisant ma trésorerie »

Tanguy Anno est devenu producteur d’œufs en décembre 2024. Avec un prévisionnel économique bien ficelé et l’…

<em class="placeholder">Sylvie Chupin et Romain Guillet, coopérative Le Gouessant : « Les aides sont fléchées selon chaque type de risques : apport de trésorerie, sécurisation de la marge. »</em>
Le Gouessant accompagne les projets de production d'oeufs de poules pondeuses plein air et au sol

 

Dans le cadre de son plan de développement des œufs sol et plein air, la coopérative Le Gouessant accompagne la…

<em class="placeholder">CDPO </em>
Des œufs alternatifs en volières pour CDPO

Jeudi 23 janvier, le cinquième site, à peine achevé, de productions d’œufs de l’EARL La Ville Bellanger, à Hénansal, dans les…

<em class="placeholder">Pintades</em>
« Bellavol aurait besoin d’augmenter son potentiel de production de volailles de chair de 40 000 m2 d’ici deux ou trois ans »

Face aux prévisions de consommation à la hausse, Bellavol recherche des éleveurs et éleveuses pour produire du poulet, de la…

Benoît Drouin vice-président du Synalaf éleveur Loué Agriculture biologique Sarthe
« Le bio n’échappe pas à la part grandissante du poulet dans la consommation »

Benoît Drouin, éleveur bio pour Loué dans la Sarthe et vice-président du Synalaf, fait un point de conjoncture sur la filière…

<em class="placeholder">En génétique Barbarie, l’offre est plus variée qu’en Pékin, mais elle s’est simplifiée.</em>
Des souches de canards de chair toujours plus précoces

Les sélectionneurs français Orvia et Grimaud Frères ont simplifié leur offre en canard de chair, entre les génétiques Barbarie…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)