Sanders contribue au développement de la protéine végétale française
Dans un contexte de pénurie de soja non OGM et de mise en œuvre du plan protéines, le fabricant d’aliments Sanders veut limiter le recours au soja importé et augmenter sa capacité de traitement des graines françaises d’oléoprotéagineux.
Dans un contexte de pénurie de soja non OGM et de mise en œuvre du plan protéines, le fabricant d’aliments Sanders veut limiter le recours au soja importé et augmenter sa capacité de traitement des graines françaises d’oléoprotéagineux.
« Nous avons réussi à réduire nos consommations de tourteaux de soja non OGM de 26 % entre mars et août 2021 », s’est félicité Philippe Manry, directeur général de Sanders lors d’une conférence de presse organisée au Space.
Sur les 653 045 tonnes de tourteaux de soja, colza et tournesol utilisés annuellement par Sanders, 38,5 % sont d’origine France (252 000 tonnes, dont 32 400 t d’autres opérateurs qu’Avril) « Notre objectif est d’augmenter encore nos volumes pour favoriser notre autonomie », poursuit-il. D’une part, l’extension en cours de l’usine Sojalim de trituration de graines françaises de soja permettra de doubler la production à 50 000 tonnes, dès mai 2022. Sanders travaille aussi à la création de deux autres outils industriels, en bio et conventionnel, au nord de la Loire. Les annonces seront faites en 2022.
« Nous savons transformer et valoriser les graines, conclut Philippe Manry. Tout l’enjeu aujourd’hui est de favoriser leur production localement. »