Aller au contenu principal

Round d’honneur des défenseurs des volailles plein air

Le 14 octobre à Paris a eu lieu la vente des « 10 000 derniers œufs de poules en plein air ».
Le 14 octobre à Paris a eu lieu la vente des « 10 000 derniers œufs de poules en plein air ».
© Confédération Paysanne

Selon la Confédération paysanne, « 30 % des éleveurs risquent de disparaître à cause de la nouvelle réglementation assassine. » Spontanément avec le collectif « Sauve qui poule44 » ou à l’appel du Modef et de la Conf’, des éleveurs de volailles en plein air ont manifesté leur mécontentement le 14 octobre, notamment à Paris, Quimper, Anglet.

Ils essaient de mobiliser leurs troupes et de sensibiliser les consommateurs sur trois points.

Un, demander de claustrer leurs animaux équivaut à remettre en cause un mode d’élevage inconcevable sans plein air, mais aussi un mode de vie.

Deux, cette réglementation censée combattre les virus influenza ne s’attaque pas aux vraies causes en palmipèdes : la taille des élevages industriels, l’élevage et le gavage sur des sites différents, et les transports induits (animaux, intervenants).

Trois, le consommateur est trompé en croyant acheter des produits de haute qualité gustative issus d’élevages fermiers ou sous signes de qualité en système extensif.

À ces opposants s’ajoute le Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse. Cette volaille en AOC ne supporte pas la claustration et son alimentation est volontairement carencée pour l’obliger à se nourrir sur le parcours. Avec 58 % des 160 producteurs en ZRP, claustrer de nombreux mois est tout simplement impossible estime le CIVB.

Il n’est pas certain que les autorités prendront en compte ces situations particulières.

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

<em class="placeholder">Maxime et Thomas Decherf: « Nous considérons le photovoltaïque comme un atelier à part entière sur l&#039;exploitation.&quot;</em>
« Le photovoltaïque donne de la valeur ajoutée à notre exploitation avicole »

L’EARL de Lisquilly, dans les Côtes d’Armor, a équipé ses trois poulaillers de 522 kWc de toiture photovoltaïque pour apporter…

« J’ai développé la vente directe d’œufs bio »

Carmen Merlet a développé la vente directe pour pouvoir s’installer avec sa mère en pondeuses bio. Elle mise désormais sur la…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)