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Quels leviers pour améliorer le bien-être des poulets?

 

Des expérimentations ont été menées par l’Anses sur les différents leviers disponibles pour améliorer le bien-être des poulets standards.

Jeune poulet sur un perchoir dans un poulailler
La souche de poulets Ross 308 a présenté plus de défauts musculaires et de pertes en eau, mais un rendement filet supérieur.
© A. Puybasset

Dans le cadre du projet Cororico, un premier essai a porté sur les souches de poulets et les densités. « L’objectif était de savoir comment se positionnent les nouvelles souches en termes de bien-être, performances et qualité de viande et s’il y a une interaction entre souche et densité », explique Maryse Guinebretière, de l’Anses. 

Lire aussi : Bien être animal : choisir les enrichissements de ses poulets

Six souches ont été testées (Ross 308, la référence en production standard, Rustic Gold, Redbro, Ranger Classic, JA 787 et JA 757, utilisée en certifié), combinées à deux densités (37kg/m² par rapport à 29 kg/m² au poids cible de 1,80 kg à 1,95 kg). Une alimentation unique était utilisée pour satisfaire les besoins du Ross 308. Par rapport aux poulets élevés à 37 kg/m², ceux élevés à 29 kg/m² ont présenté un meilleur état des pattes (moins de brûlures de tarses et de pododermatites) et une meilleure démarche, grâce à une meilleure qualité de litière. Ils ne se sont pas comportés différemment et il n’y a pas eu de différence de performances ni de qualité de viande. À poids équivalent, les souches à croissance plus lente ont eu une activité et une démarche améliorées. La Ross 308 a présenté plus de défauts musculaires et de pertes en eau, mais un rendement filet supérieur. Les performances étaient alignées avec les attentes et il n’a pas été noté d’interaction entre souche et densité.

Tendance à de meilleures performances avec l’enrichissement

<em class="placeholder">Maryse Guinebretière, de l&#039;Anses : « Il n’a pas été notée d’interaction souche X densité. »</em>
 « Il faut laisser 'le choix' aux poulets et leur mettre à disposition des éléments permettant de satisfaire leurs besoins comportementaux », précise Maryse Guinebretière. 

D’autres essais ont été menés sur le milieu de vie. « Il faut laisser 'le choix' aux poulets et leur mettre à disposition des éléments permettant de satisfaire leurs besoins comportementaux », précise Maryse Guinebretière. Un essai a comparé un enrichissement simple (balles de paille, blocs à piquer) et un enrichissement complexe, avec des zones différenciées permettant le perchage (plateformes double niveau, perchoirs linéaires), le repos-refuge (panneaux de séparation, sous plateforme à franges), l’exploration, les bains de poussière… Il y a eu une bonne utilisation des enrichissements. Les poulets élevés dans le milieu enrichi-structuré ont eu une mobilité accrue, plus de comportements exploratoires et une moindre sensibilité à la nouveauté, sans effet sur l’état des pattes et la démarche. « Un point à confirmer est qu’ils ont eu tendance à avoir de meilleures performances. » Un autre essai a été mené sur l’accès à un jardin d’hiver, avec la souche Redbro. « Les poulets Redbro ayant accès à un jardin d’hiver ont eu une mobilité accrue dans le jardin et moins de brûlures de tarses (1 % contre 15 %), sans problèmes de pododermatite ni de démarche dans les deux lots et sans impact sur les performances

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