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Prestataires de services agricoles : revalorisations des salaires minimaux

Des accords de revalorisation des salaires minimaux ont été conclus en janvier, pour le  personnel des branches production agricole et Cuma, Etar et aviculture, ainsi que dans l’industrie d’abattage.

La hausse du salaire minimal va se traduire par une hausse des frais de ramassage des volailles
© P. Le Douarin

Deux accords pour les salariés intervenant directement chez les agriculteurs ont été signés au mois de janvier. Ils concernent les salariés agricoles et ceux des Cuma d’une part, et d'autre part les salariés des entreprises de travaux agricoles  (Etar) et d’aviculture (ramassage …).

La hausse annuelle des salaires minima variera de 3,1 à 3,5 %, calculée entre janvier 2021 et janvier 2022.

Le salaire horaire variera de 10,57 € (échelon minimal) à 21,62 € (échelon maximal) en production agricole et Cuma. En Etar et aviculture, la fourchette de salaire est de 10,57 € à 20,02 € pour les emplois techniques.

Ces deux catégories disposent d’une convention nationale collective seulement depuis fin 2020 (production et cuma, Etar et Aviculture), avec une grille salariale identique, hormis les échelons supérieurs .

Ces accords signés entre les organisations syndicales et patronales seront rendus obligatoires à l’ensemble des entreprises d’ici un à trois mois, probablement en avril, après leur parution au journal officiel.

Ces hausses interviennent dans un contexte tendu. Dans un communiqué de presse du 7 février, les syndicats JA et FRSEA des Pays de la Loire expliquent qu’il « y a urgence à revaloriser les contrats des éleveurs de volailles ! »

Selon eux, les charges ont augmenté de 3 à 4% pour l’enlèvement, 10 à 15% pour le gaz, 12 % pour l’électricité, 10 % pour les copeaux de bois. Auxquelles s’ajoutent les allongements de vide sanitaire.

 

Un effet de rattrapage dans l’abattage

Par ailleurs, l’accord de revalorisation salariale des industries de transformation des volailles, signé le 20 janvier dernier, prévoit une hausse moyenne des salaires minima de 4,21 % sur l’ensemble de la grille, selon le syndicat CFDT Agri-Agro (4,44 % pour le collège ouvrier et 3,99 % pour l’encadrement).

Le salaire minimal le plus haut est trois fois plus élevé que le salaire minimal le plus bas qui passe à 1604 euros.

Le syndicat prend acte de cette avancée significative « dans un secteur où les salaires ne progressent plus depuis des années ». La dernière revalorisation avait été conclue en février 2020, avec une augmentation d’environ 1,2 % par rapport à l'année précédente.

 

 

 

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