Pour Sanders le Sud-Ouest est prometteur
Sanders noue
des partenariats avec des groupes coopératifs et privés pour s’ancrer davantage dans le Sud-Ouest et répondre aux attentes amont et aval.
dans les Pyrénées.
Un poulet sur huit produit par 2800 éleveurs est nourri avec de l’aliment sous technique Sanders. Pour le groupe, renforcer sa présence dans le Sud-Ouest c’est s’impliquer davantage dans la production label rouge. Misant sur la pérennité des productions de qualité, Sanders a choisi de s’investir dans un territoire où le potentiel de développement reste encore élevé. Le premier fabricant français d’aliments compte jouer un rôle majeur en proposant une alternative aux groupes coopératifs ancrés sur la zone.
Une stratégie basée sur le partenariat local
Sanders compte s’appuyer sur les compétences régionales pour sceller des fondations solides et durables. Si le label tire bien son épingle du jeu, son avenir passe par des changements. « Conserver une image de qualité, mais aussi s’adapter aux nouveaux modes de consommation en découpe sont des défis à relever », constate Stéphane Athimon le responsable national volailles. Cette volonté de trouver des alliances intelligentes « pour exister demain » et des solutions régionales s’est concrétisée « autour d’une dynamique commune » entre Sanders et Euralis. Pour Michel Vernet, directeur général des sites Sanders Euralis, « les synergies industrielles, logistiques et commerciales pour apporter une réponse adaptée aux éleveurs sont la clé de voute de notre partenariat. »
Sanders compte bien jouer une nouvelle partition. La filiale détenue à 50 % par Euralis-Fipso et 50 % par Sanders fournit huit départements du Sud-Ouest. Les deux usines de Lons (Pyrénées-Atlantiques) et Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées) permettent d’atteindre une taille significative. Avec une capacité de 330 000 tonnes prévue en 2014, 190 000 t sont réservées à la volaille.
Devenir leader dans la production de canard
Dans le Périgord, en filière canard gras Sanders a choisi de s’unir avec deux acteurs économiques privés, la SAS Sarlat Périgord Foie Gras et Valette Foie Gras. Ils ont créé Sanders Périgord. Avec ces usines de Périgueux et Boulazac, ce pôle de production a un potentiel aliment de 80 000 tonnes en potentiel, dont 15 000 t en volailles de chair et 10 000 t en canards. Dans ce département où les nouvelles règles européennes inquiètent les producteurs et les freinent à réinvestir, l’accompagnement doit donner confiance et l’impulsion.
Un fonds d’investissement veut faciliter l’accès de jeunes agriculteurs à l’installation et aider l’installation de logement collectif. À l’initiative de Sanders Périgord, l’école de gavage du lycée agricole de Périgueux contribue à dynamiser cette filière en mutation.
Adapter la recherche aux attentes de l’aval
À l’occasion des dernières journées nationales Label et Canard à foie gras qui se sont tenues fin mai à Mont-de-Marsan, Sanders a réaffirmé sa volonté d’apporter une réponse globale aux filières, en s’inscrivant dans une démarche de partenariat entre l’amont et l’aval.
Les attentes aval évoluent (bien-être animal, aliment sans antibiotique, sans soja…). Elles impactent la production et interrogent la recherche appliquée de Sanders. L’entreprise y répond avec son centre de recherche de Sourches (Sarthe) et la mise au point de réponses techniques.
Mais, pour s’adapter aux évolutions, les recherches autour de la génétique et de la prophylaxie n’excluent pas la formation des éleveurs, selon les préoccupations de chaque filière. C’est pourquoi, Sanders monte des groupes de progrès qui rassemblent des éleveurs motivés et disponibles.