Poules pondeuses : Les vaccins vivants autorisés contre les salmonelles
Attendu depuis plusieurs mois, le nouveau cadre réglementaire de lutte contre les infections à salmonelles publié le 4 mars officialise la simplification de l’utilisation des vaccins vivants dans les troupeaux de poules pondeuses.
Attendu depuis plusieurs mois, le nouveau cadre réglementaire de lutte contre les infections à salmonelles publié le 4 mars officialise la simplification de l’utilisation des vaccins vivants dans les troupeaux de poules pondeuses.
L’arrêté paru au journal officiel du 4 mars remet à jour le programme national de lutte contre les infections à salmonelles en filière œuf de consommation et à l’étage multiplication de la dinde et du poulet de chair.
Trois précédents arrêtés sont ainsi abrogés : celui de 2008 pour la poule reproductrice en filière chair, celui de 2009 pour la dinde reproductrice et celui de 2018 pour les poules d’œufs de consommation.
Il concerne les troupeaux de plus de 250 animaux et tous les troupeaux de poules pondeuses qui livrent un centre de conditionnement d’œufs.
La principale nouveauté concerne la simplification de la vaccination avec des vaccins vivants (bien sûr autorisés) des futures reproductrices ponte et les futures poules pondeuses, à titre préventif.
Les élevages qui peuvent vacciner en vivant sont ceux qui disposent déjà de l’agrément « charte sanitaire » ou bien ceux qui demanderont une « inspection officielle » réalisée par leur DDPP, laquelle vérifiera que leur élevage est conforme aux dispositions de l’arrêté « biosécurité » du 29 septembre 2021.
Contrairement aux versions officieuses qui avaient précédemment circuler, il n’y aura pas de contrôle bactériologique renforcé dans les élevages vaccinés en vaccin vivant. En revanche, il est nécessaire que les laboratoires d’analyses vétérinaires puissent disposer de méthodes de différenciation entre les souches vaccinales et les souches sauvages.
L’arrêté traite aussi des modalités du dépistage systématique des salmonelles des groupes 1 et 2, de l’élimination « obligatoire » des lots infectés, ainsi que de l’assainissement de leurs produits.
Quelles sont les salmonelles des groupes 1 ou 2
Source : Arrêté du 3 mai 2022 listant les maladies animales réglementées d'intérêt national en application de l'article L. 221-1 du code rural et de la pêche maritime
Concernant le dépistage, l’infection salmonellique est avérée à la première analyse positive du lot détectée sur des prélèvements effectués dans le lieu d’élevage (à l’exception du parcours). Une contre analyse ne sera autorisée par le préfet que si des « éléments probants » sont produits.