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Néalia mélange le blé à l’usine

Virginie Creunet, responsable monogastrique de Néalia. « Avec l’intégration du blé entier à l’usine, de l’éleveur à l’abattoir tout le monde est gagnant et sécurisé. »
© Néalia

Acteur de la nutrition animale en région Grand Est, Néalia organise la production de poulets principalement dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes. Il livre l’abattoir « Éleveurs de la Champagne » situé à la périphérie de Reims (1). Ce dernier traite environ 180 000 poulets par semaine, surtout du poulet standard de 1,85 kg (environ 25 000 poulets label/semaine).

Néalia incorpore du blé entier dans l’aliment composé depuis 2014, mais directement à l’usine pour livrer un mélange prêt à consommer. Le blé entier a été qualifié pour la volaille, c’est-à-dire nettoyé, analysé et contrôlé (mycotoxines, composition…). Son taux d’incorporation varie de 6 à 18 % en fonction de l’aliment. Le blé entier n’est pas distribué au poulet label, car il le trie et gaspille l’aliment.

« À ma connaissance, nous sommes les seuls en France à faire l’intégration de blé entier à l’usine, précise Virginie Creunet, responsable du service monogastrique. C’est la solution technique que nous avons retenue pour être sûrs de maîtriser nos calibres et pour améliorer nos performances techniques en réduisant l’indice de consommation. Incorporer du blé à la ferme nécessite un investissement (incorporateur et stock à la ferme) et une charge de travail supplémentaire. Notre méthode sécurise l’éleveur. » Ils livrent leurs céréales à leur coopérative et bénéficient d’une prime (financée par la coopérative et Néalia) de 6 à 8 euros la tonne d’aliment complet. Elle peut atteindre 8 000 euros par an pour un bâtiment. « Avec notre système, tout le monde est gagnant et sécurisé, de l’éleveur à l’abattoir. Et la rémunération annuelle de nos éleveurs n’a rien à envier à celles de nos concurrents. »

(1) Dont Néalia est actionnaire à 45 % et Terrena à 55 %.

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