L’UE activera le frein d’urgence sur les œufs avec l’Ukraine
Appliquées depuis le 6 juin, les mesures commerciales pour l’Ukraine se sont déjà concrétisées le 18 juin par un premier frein d’urgence sur l’avoine et le second sur les œufs est imminent.
La première mesure de sauvegarde automatique des produits sensibles menacés par un trop-plein d’importations en provenance d’Ukraine concerne l’avoine, les volumes importés depuis le 1er janvier étant au-delà du volume annuel négocié.
Une fois le seuil dépassé, l’accord prévoit de revenir au contingent tarifaire antérieur deux semaines après la décision.
Avec 97 % du seuil atteint au 16 juin (22 413 tonnes exportées), les œufs et ovoproduits devraient suivre très prochainement. Quant à la viande de volaille, avec 73 862 tonnes importées, elle a atteint 54 % du seuil. À ce rythme, pourtant en baisse (-12,8 %), le service économique de l’Itavi pronostique le franchissement du seuil en novembre.
Parallèlement, l’ouverture des négociations formelles d’adhésion à l’Union européenne de l’Ukraine et de la Moldavie a débuté le 25 juin. De son côté, MHP le principal exportateur ukrainien de poulet continue de tisser sa toile européenne du côté des Balkans. Sa filiale slovène Perutnina Ptuj est devenue majoritaire dans quatre entreprises albanaises, dont deux en volailles (Driza et Fresh Chicken Albania 2 019). Perutnina construit aussi de nouveaux complexes d’élevage en Croatie et Serbie, pays respectivement membre de l’UE et candidat à l’adhésion.