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Le couvoir de l’Ausier investit

Entreprise de taille intermédiaire, le couvoir familial de Louvigné du Désert (35) entend bien se développer malgré un contexte de concentration.

Dirigeant le couvoir de l’Ausier, Marylène et Francis Semeril (sœur et frère), entendent continuer encore longtemps à rester une affaire familiale à vocation régionale (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie). Avec leurs quelque 300 000 poussins de chair éclos par semaine (capacité de 480 000 œufs hebdomadaires), dont 100 000 en fermier, ils sont le dernier couvoir du Grand Ouest de cette taille (1). Les autres dépassent le million d’éclos hebdomadaire. Pourtant les deux associés ne baissent pas les bras, au contraire. Ils cherchent des candidats à la production d’œufs à couver, si possible avec des outils de nouvelle génération (obscurs et à ventilation dynamique) plus adaptés pour conduire les nouvelles souches à croissance rapide.

Onze mille poules Ross 308 dans l’Orne

Contrairement à d’autres collègues, ils ont choisi de ne travailler qu’en contrat avec des éleveurs à leur compte. Mi-avril, ils ont démarré un bâtiment neuf de 11 000 reproductrices Ross 308 construit dans un Gaec laitier de l’Orne (520 000 litres/an), chez Freddy et Yannick Deslandes (père et fils). L’investissement se monte à 540 000 euros pour 1 700 m2, avec conditionnement d’œufs automatisé afin de gagner du temps le matin (traite du lait). Avec un contrat sur quinze ans, et sans avoir à financer le fonds de roulement, la prise de risque est faible. De plus, les associés bénéficieront d’une plus-value durant seize ans. Les Semeril espèrent bien que ce nouvel élevage en suscitera d’autres. Ils ont aussi lancé une modernisation de leurs installations de Louvigné. Cet été, le lavage et le mirage seront modernisés avec plus d’automatisation. Lors du mirage, les transferts d’œufs embryonnés seront réalisés par un robot et une machine de vaccination in ovo sera installée pour remplacer l’injection manuelle. Ce qui fera gagner en temps de préparation des poussins, donc réduire le délai entre l’éclosion et la mise en place dans les élevages.

(1) La famille Semeril détient également un couvoir de canetons de Barbarie (environ 40 000 éclos/semaine) situé en face du couvoir poussin et géré séparément sur toute la chaîne.

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