LDC booste ses ventes de volailles depuis septembre 2018
À la suite de ses rachats d’entreprises, les ventes du leader français de la volaille ont bondi de 8,8% en valeur entre septembre et novembre derniers par rapport à 2017.
À la suite de ses rachats d’entreprises, les ventes du leader français de la volaille ont bondi de 8,8% en valeur entre septembre et novembre derniers par rapport à 2017.
Le groupe LDC a communiqué le 8 janvier les chiffres des ventes de ses trois pôles, qui montrent les effets de sa croissance externe. Le troisième trimestre de son exercice (1er septembre-30 novembre) a vu son chiffre d’affaires global croître de 8.8% (1039 millions d’euros) et de 8% en volume par rapport à celui de 2017. Et de 3.4% en valeur et 0.9% en volume hors croissance externe. Il faut dire que les acquisitions ont été assez nombreuses : société Favreau (abattoir de canards) intégrée depuis le 1er mars dans les comptes, les produits élaborés de Doux depuis le 22 mai, Couthouis et Péridy (deux abattoirs de canards) depuis le 1er juillet et Tranzit (palmipèdes et poulets en Hongrie) depuis le 1er septembre.
Sur le pôle volaille France, les ventes ont progressé de 5.7% (2126 M€) - 2.6% à périmètre identique- sur les 9 premiers mois de l’exercice (mars à novembre) et hors amont (œuf, accouvage, nutrition animale… totalisant 197 M€). Les volumes suivent la même tendance (+5.6 % et +1.4 % à périmètre identique). Au 3eme trimestre, les ventes progressent de 8.2% en valeur et 3% en volume. Les revalorisations tarifaires appliquées depuis le mois de novembre ont commencé à faire leurs effets.
Sur le pôle International, l’arrivée de Tranzit acquise le 22 août booste les ventes de 32% au 3eme trimestre. De plus la relance de la Pologne fait progresser le pôle de 12.7% (212 M€) sur neuf mois. La fin d’exercice est prévue sur la même tendance.
Sur le pôle Traiteur, l’activité progresse de 2,5% en valeur sur 9 mois (446 M€) et de 2.2% en volume.
En dépit des mouvements sociaux qui ont perturbé l’activité commerciale, le groupe LDC prévoit le même objectif de résultat opérationnel courant, c’est à dire en léger retrait par rapport à 2017-2018.