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La grande distribution refuse de collecter le surcoût de l’ovosexage des poules

La Confédération française de l’aviculture (CFA) s’inquiète de l’opposition du collège Distribution de l’interprofession de l’œuf à collecter auprès des consommateurs l’argent finançant le sexage précoce des poulettes. 

paniers d'éclosion sans ovosexage différenciés à leur couleur : femelles à duvet sombre et mâles à duvet clair
© AAT

Selon le syndicat des aviculteurs lié à la FNSEA, « l’arrêt de l’élimination des poussins mâles est en danger», alerte-t-il dans un communiqué du 16 septembre.

Lire aussi : « Il faut faire rentrer le coût de l’ovosexage dans les contrats via Egalim 2 »

 Il s’appuie sur l’échec des discussions à propos du financement de l’ovosexage des poussins femelles destinés à produire des œufs de consommation, lesquelles se sont tenues le 11 septembre dernier au sein de l’interprofession de l’œuf (CNPO).  

LIRE AUSSI : Différend sur l'ovosexage 

Le différend entre le collège de la grande distribution (représenté par la FCD et la FCA ) et les autres parties prenantes porte sur la prise en charge de la collecte auprès des consommateurs. « La FCD et la FCA ne veulent plus être les seuls collecteurs et souhaitent que le coût de l’ovosexage soit intégré au coût de production de l’œuf», déclarait la semaine passée à nos confrères d’Agra Presse, Patrice Sort, responsable du négoce des œufs à la coopérative Le Gouessant. Ce dernier, administrateur au CNPO, espérait que les autres collèges de l’interprofession «feront revenir la grande distribution à la raison».  

Une quarantaine de millions d’euros en jeu

Selon une nouvelle estimation de France AgriMer, le coût du sexage s’établit à 0,88 € par poulette, contre 0,95 € précédemment. D’où une somme à prélever qui serait revue à la baisse: 0,49 € pour 100 œufs contre 0,59 € aujourd’hui. 

Les maillons production et transformation prétendent ne pas pouvoir prendre absorber une charge, même amoindrie,  dans un contexte fortement concurrentiel.  «Les transformateurs sont soumis à la concurrence de pays où l’ovosexage n’est pas obligatoire (hormis en Allemagne) et l’amont n’a pas les moyens d’avancer le coût», plaide le professionnel.

Les administrateurs du CNPO ont jusqu’au 30 novembre pour trouver un compromis. 

Rédaction Réussir

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