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Grippe aviaire : Les Pays Bas et la Belgique confinent leurs volailles depuis le 5 octobre

En réaction à la recrudescence des foyers d’influenza aviaire H5N1 hautement pathogène et en prévision de l’arrivée prochaine d’oiseaux migrateurs, la Belgique et les Pays Bas ont décrété le confinement des élevages commerciaux sur tout leur territoire.

Les régions infectées en Allemagne, Pays Bas, Belgique et Royaume Uni se situent à proximité de la mer du Nord ou de plans d'eau
© P. Le Douarin

Au mois de septembre, les Pays Bas ont enregistré 18 foyers de contamination en virus H5N1, tandis que la Belgique en a déclaré 8 depuis le 21 septembre. Le dernier date du mercredi 5 octobre chez un négociant d'oiseaux situé à Diksmuide, à une vingtaine de kilomètres de la France.

Pour le détail des foyers, voir notre carte interactive ci dessous

 

Dans l’immense majorité des cas, des oiseaux sauvages infectés sont probablement à l'origine de ces foyers. Quelques foyers déclarés dans des basses cours sont en lien épidémiologique (provenance commune et/ou échanges d’animaux).

Aux Pays Bas, la décision d’enfermer les volailles fait suite à la réunion mensuelle du comité des experts du 29 septembre. Le risque a augmenté, entre autres, en raison du nombre élevé d'infections et de la prochaine migration des oiseaux. En plus d’une hausse du risque d'infection, les oiseaux migrateurs pourraient également apporter une nouvelle variante de la grippe aviaire.

L’obligation de confinement et de dépistage était déjà en vigueur dans un certain nombre de zones.

 

L'obligation de confinement s'applique aux détenteurs d'oiseaux à des fins commerciales. Ils doivent être gardés dans un espace clos, à l’exception des faisans, de la sauvagine d'ornement et des ratites, mais l'obligation de dépistage est maintenue. L'obligation de claustration s'applique aux parcs zoologiques et aux propriétaires d'oiseaux amateurs afin d'éviter au maximum un contact avec des oiseaux sauvages malades ou leurs déjections.

En Belgique, le confinement concerne les établissements avicoles commerciaux, les négociants en oiseaux et volailles et les particuliers enregistrés dans la base de données Sanitel. Cette dernière catégorie comprend les particuliers détenant plus de 200 volailles de loisir et ceux vendant des oiseaux ou des œufs en vente directe et/ou sur les marchés.

Concrètement, toutes les volailles doivent être confinées ou protégées de manière à éviter tout contact avec les oiseaux sauvages. Elles doivent être nourries à l’intérieur (ou sous filets). L’eau d’abreuvement issue de réservoirs d’eaux de surface ou d’eaux de pluie accessibles aux oiseaux sauvages, est interdite.

Il n'existe actuellement pas encore d’obligation de confinement pour les particuliers, mais l'Agence fédérale de sécurité alimentaire (Afsca) conseille vivement de se protéger.

 

 

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