Foie gras : Le rapprochement entre Euralis et MVVH a été retardé
Annoncé fin 2021, le rapprochement des activités canards à foie gras d’Euralis et du holding coopératif MVVH (Maïsadour-Vivadour-Val de Sèvre) est retardé par l’Autorité de la Concurrence.
Annoncé fin 2021, le rapprochement des activités canards à foie gras d’Euralis et du holding coopératif MVVH (Maïsadour-Vivadour-Val de Sèvre) est retardé par l’Autorité de la Concurrence.
La fusion des activités canards à foie gras d’Euralis et MVVH est plus que jamais d’actualité, même si elle a été reculée par l’Autorité de la concurrence. Le 14 décembre, l’Autorité a annoncé ouvrir une « phase d’examen approfondi » d’au moins 65 jours ouvrés. Celle-ci évoque un « doute sérieux d’atteinte à la concurrence » qui serait créé par l’entreprise commune, avec des risques de « hausses des tarifs » et de « diminution de la qualité des produits ».
Lors de la présentation de leurs résultats 2021-2022 tenus avant l’annonce, les partenaires se sont montrés très déterminés. Les outils industriels ont déjà été rationalisés. Le capital de la nouvelle structure serait réparti à 40 % pour Euralis, 40 % pour Maïsadour, Vivadour et Val de Sèvre Holding et un peu moins de 20 % pour des investisseurs financiers (Unigrains, Crédit Agricole).
« Nous voulons créer un outil pour donner de la perspective à nos producteurs. Une seule entité assurera la transformation et la commercialisation des canards gras. Chaque coopérative conservera son service technique après des éleveurs. Nous produirons pour répondre à la demande du marché », a précisé Philippe Saux, directeur général d’Euralis.