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Des pratiques d’élevages associées aux troubles locomoteurs du poulet liées à Enterococcus cecorum

A l'occasion des 13ème journées de la recherche avicole et des palmipèdes à foie gras, MG2Mix a présenté les résultats d'une enquête sur les pratiques d'élevage associées à l'émergence d'Enterococcus cecorum chez le poulet.

Les teneurs en CO2 mesurées 24 heures après l'arrivée des poussins sont plus élevées dans le groupe des éleveurs à risques de troubles locomoteurs associés à Enterococcus cecorum.
© A. Puybasset

Une enquête menée par MG2Mix dans 50 élevages du grand ouest a permis d’identifier des pratiques qui favorisent l’émergence d’infections par Enterococcus cecorum, une bactérie responsable de troubles locomoteurs chez le poulet de chair. Le groupe d’élevages à risque, c’est-à-dire ayant eu au moins un épisode clinique d’E. cecorum en 2017, obtient de moins bonnes notes de propreté lors du vide sanitaire (1), en particulier sur les soubassements et le matériel d’abreuvement et d’alimentation. Il utilise davantage un matériel non adapté pour la première désinfection (de type pulvérisateur à main) et a moins recours à la fumigation pour la seconde désinfection. Il ventile moins au démarrage. 24 heures après l’arrivée des poussins, les teneurs en CO2 sont supérieures à celles du groupe d’élevages à risque faible (3585 ppm contre 2730). Deux autres pratiques d’élevages au démarrage ressortent chez les élevages à risque : le fait de réaliser moins de 6 h de coupure lumineuse par jour à 10 jours d’âge et la purge irrégulière des lignes d’eau (moins d’une fois par jour).

(1) Mesures par des boîtes de contact

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