Comment décider de la mise à mort des volailles
L’Itavi et le monde vétérinaire, représenté par la SNGTV, ont édité un arbre décisionnel, qui permet à l’éleveur confronté à un animal en souffrance de prendre la bonne décision.
L’Itavi et le monde vétérinaire, représenté par la SNGTV, ont édité un arbre décisionnel, qui permet à l’éleveur confronté à un animal en souffrance de prendre la bonne décision.
En élevage, il arrive qu’une maladie ou un accident entraînent des douleurs ou des souffrances intenses pour l’animal. Dans ce cas, la réglementation prévoit que l’éleveur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que les animaux soient mis à mort le plus rapidement possible, en leur épargnant douleur, détresse ou souffrance évitables.
Dans les faits, cette décision n’est pas facile à prendre pour l’éleveur, qui n’a pas forcément à sa disposition toutes les clés du choix.
Deux appréciations avant d’agir
La décision finale d’euthanasie est le résultat de deux appréciations, à commencer par la détection des signes de souffrance eux-mêmes déclinés en trois portes d’entrée : l’animal est-il visiblement malade ? Est-il blessé ? Ou bien a-t-il des difficultés à accéder correctement à l’eau et à l’aliment (du fait de son faible développement par exemple) ?
Si la réponse est oui à l’une de ces trois questions, l’animal peut être placé en infirmerie, ce qui évite la concurrence des congénères et apporte un confort accru avec accès privilégié à l’eau et à l’aliment.
Deuxièmement, pourra-t-il récupérer et rattraper le lot ? Si oui, cette solution doit bien sûr être privilégiée. Sinon, la mise à mort sera envisagée, en dernier recours.
Le groupe de travail poursuit sa réflexion sur les équipements à utiliser pour réaliser la mise à mort, sous l’angle du respect de l’animal mais aussi de leur praticité et de leur coût.