Aller au contenu principal

Brigitte Goossens, référente BEA de Dierenbescherming
« Aux Pays Bas, le bien-être animal doit être économiquement supportable »

L’association néerlandaise de défense des animaux, Dierenbescherming, participe à l’élaboration des critères d’élevage des poulets de chair.

" Nous gardons à l’esprit que les évolutions doivent rester économiquement supportables pour les éleveurs."
" Nous gardons à l’esprit que les évolutions doivent rester économiquement supportables pour les éleveurs."
© Dierenbescherming

Quel objectif s’est fixé votre association ?

Brigitte Goossens - Pour nous, l’animal ne doit pas s’adapter au système, c’est le système qui doit s’adapter à l’animal ! Nous souhaitons un élevage durable et respectueux du bien-être animal, avec des consommateurs privilégiant les circuits courts en mangeant moins, et mieux de viande. Le Berter leven BL1* doit nous permettre d’atteindre ce but à petits pas, tout en gardant à l’esprit que ces évolutions restent économiquement supportables pour les éleveurs.
Nous estimons le prix de vente avant que de nouveaux critères figurent dans le cahier des charges, car les hausses atteignent entre 10 et 25 % selon les espèces. Nous devons juger si le marché et le consommateur acceptent de payer ces surcoûts.
En 2023, le BL1* représentera 100 % de l’offre en viande fraîche dans la grande distribution néerlandaise. C’est la preuve qu’en impliquant tous les maillons de la filière, du politique au technique, on peut arriver à un tel résultat !

Jusqu’où cette démarche doit-elle aller ?

B. G. - Dierenbescherming préfère le dialogue aux actions dures que peuvent mener des activistes. Nous prévoyons des années de transition et si nécessaire nous faisons du lobbying pour soutenir certaines demandes de permis de construire. Notre objectif est fixé sur le long terme, c’est-à-dire d’ici 2050.

Que représente Dierenbescherming ?

B. G. - Notre association compte 350 salariés, 30 000 bénévoles et 160 000 adhérents. Elle est financée par des cotisations d’adhérents, des dons et legs. Elle a été active dans la mise en place du BL1* et continue de participer à ses évolutions. Nous sommes un interlocuteur pour les pouvoirs publics, les industriels. Les nouveaux critères dont nous discutons avec la filière sont basés sur les connaissances éthologiques, mais aussi le retour d’expérience des éleveurs et des abatteurs.

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">Accessible par un unique chemin, l’entrée du site d’élevage de Nicolas Verdier est délimitée par une clôture grillagée avec un portail électrique et un grand sas ...</em>
Une biosécurité renforcée pour un site de deux poulaillers de chair neufs

Nicolas Verdier s'est installé à Mansigné dans la Sarthe avec un site de deux poulaillers neufs de 1 800 m2 équipé d'un…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">Nicolas Verdier lors de la porte ouverte : « Mon site de deux bâtiments de 1 800 m2 répond à mes attentes en termes de revenu et de temps de travail.»</em>
« Je vis bien avec mon site de volailles de chair neuf de 3 600 m2 »

Nicolas Verdier s’est installé seul avec deux poulaillers de chair neufs. Grâce à des performances technico-économiques…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

<em class="placeholder">Simple ou sophistiquée, la chaudière à biomasse est une bonne solution technique pour réduire la consommation de gaz, mais attention à sa rentabilité.</em>
Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre en volailles

Bien que peu émettrices de gaz à effet de serre (GES), les filières avicoles vont participer à l’effort collectif de réduction…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)