Comment alléger le coût du désamiantage des bâtiments bretons de volailles
La chambre d’agriculture de Bretagne a répondu à une sollicitation du ministère pour mettre au point une méthode visant à évaluer le gisement d’amiante dans les bâtiments bretons de volailles, de porcs et de bovins encore exploités. Les résultats sont attendus pour début 2021. Cette méthode pourra ensuite être appliquée à l’échelle nationale.
Par ailleurs, à la suite d’une première collaboration en 2019, entre la chambre d’agriculture de Bretagne, la Draaf, le conseil régional et la Direccte, une enveloppe de 400 000 euros (50 % État, 50 % région), va être mobilisée pour expérimenter différentes procédures de désamiantage. L’objectif étant de réduire les coûts. Ces coûts élevés, sont en effet très variables (de 50 à 100 euros/m2). Quatre chantiers de désamiantage avicole vont ainsi être réalisés dans le Finistère. Les éleveurs candidats seront tenus de reconstruire un bâtiment neuf sur le site déconstruit.
Aux Pays-Bas, le désamiantage est en partie financé par l’État. Mais cette aide publique est conditionnée par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits. La filière avicole néerlandaise s’interroge sur l’opportunité de communiquer sur un poulet élevé dans des poulaillers sans amiante.