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Alimentation des volailles: vers une suspension du non OGM ?

Face au fort risque de rupture des approvisionnements en soja non OGM, les Labels rouge avicoles espèrent la suspension de l’obligation d’incorporation de non OGM pour alimenter leurs volailles.

Déchargement de soja Non OGM au port de Montoir de Bretagne
© P. Le Douarin

Actuellement, environ 70% des cahiers des charges avicoles label rouge ont fait le choix de l’alimentation non OGM, que l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) veut rendre obligatoire. Pour les pondeuses, l’arrêté est paru fin 2021. Pour les volailles de chair, un arrêté portant sur les évolutions générales des cahiers des charges, dont le non OGM, était prévu fin mars, mais il n’est toujours pas publié.

 

Or des ruptures d’approvisionnements en matières protéagineuses non OGM  (soja et tournesol) sont attendues pour fin avril, voire début mai. En attendant que la situation revienne à la normale dans 12, voire 18 mois,  les professionnels demandent une suspension de cette obligation pour les œufs et un report d’application pour les volailles.

La pénurie pose une question de fond sur la durabilité des filières non OGM. « Le non OGM est une demande des consommateurs, alors que les citoyens se posent de plus en plus une autre question, celle de la non déforestation » explique Pascal Vaugarny (Coopérative des Fermiers de Loué).

La bascule du soja non OGM vers le soja non déforestant deviendrait envisageable, à condition de disposer de suffisamment de volumes, ainsi qu'à des prix acceptables.

Le syndicat des labels avicoles (Synalaf) n’a toutefois pas fait le choix du soja non déforestant souligne Marie Guyot, sa secrétaire générale. D’autant que les circuits d’approvisionnement en non déforestant proposent des graines et des tourteaux en garantie « mass balance » (bilan massique). Contrairement aux filières tracées OGM/non OGM, il n’y a pas de séparation entre déforestant et non déforestant mais leurs proportions sont documentées.

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