Défenses naturelles de la vigne
Les SDN doivent encore faire leurs preuves
Défenses naturelles de la vigne
La Chambre d´agriculture de Saône-et-Loire s´est attaquée, l´été dernier, à l´étude de l´efficacité des stimulateurs de défense naturel (SDN) sur l´oïdium. Les premières conclusions invitent à pousser plus loin les tests. Trois SDN sur quatre testés (SDN 1, SDN3 et SDN4) ont montré un effet sur le développement de l´oïdium mais cette efficacité n´est que partielle.
" Il faut revoir leur efficacité en condition moins forte ou dans le cadre de programmes, notamment en les appliquant en mélange ", indique la Chambre d´agriculture
de Saône-et-Loire. Il est vrai que les comptages montrent un écart moins significatif que les résultats obtenus avec les traitements classiques que ce soit le programme de référence
(un soufre, trois DMI, un soufre, trois dinocap), le DMI (IBS du groupe 1) ou le soufre (pour info IBS groupe 1 : spiroxamine).
Si de nouveaux financements lui sont accordés, l´équipe de Philippe Crozier de la Chambre d´agriculture de Saône-et-Loire souhaiterait pouvoir tester un programme d´application alliant fongicide classique et SDN : application de SDN en période de moindre pression de l´oïdium (début et fin de campagne) et application de fongicide en période de forte pression. Ces travaux s´inscrivent dans un programme de recherche plus vaste mené dans les laboratoires de l´équipe de Xavier Daire, chercheur à l´Inra de Dijon et permettent ainsi de confirmer ou d´infirmer les résultats des chercheurs in situ.
Contre l´oïdium, trois SDN sur quatre montrent une efficacité intéressante bien que partielle. ©Source : Chambre d´agriculture 71 |