Sous tension
L'enquête anti-dumping se termine
Alors que les entreprises doivent remettre ces jour-ci leur questionnaires dans le cadre de l'enquête anti-dumping menée par la Chine, les opérateurs se montrent soucieux du dynamisme des exportations vers l'Empire du Milieu.
L'enquête anti-dumping sur les importations de vin européen en Chine se fait sentir sur les échanges commerciaux. Depuis le début de l'année 2013, les importations de vin en Chine ont augmenté de 10%; dans le même temps, les importations européennes sur le marché chinois seraient en recul de 10%. Si ces chiffres restent encore à confirmer, "il existe un impact économique et commercial" affirme la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux. "Nous en ressentirons forcément les conséquences" ajoute Boris Calmette, président des Vignerons coopérateurs de France. Suite au lancement de la procédure anti-dumping, les opérateurs chinois sont enclins à l'attentisme, n'ayant aucune visibilité sur les droits de douanes qui pourraient être appliqués suite à l'enquête. Or la situation pourrait durer puisque la procédurer pourrait encore durer entre 12 et 15 mois, de quoi plomber deux campagnes de commercialisation.
Les quatre entreprises françaises (dont les deux plus grandes entreprises de négoces) doivent remettre ces jours-ci leur questionnaire aux autorités chinoises dans le cadre de l'enquête anti-dumping. Un second échantillons d'entreprises européennes (dont trois françaises) remettront en fin de mois un autre questionnaire qui doit permettre de juger du préjudice supposé des imporations européennes sur la production de vin chinois.