beaujolais
Le nord beaujolais obligé d’utiliser la mention « bourgogne gamay »
Après près de six ans de bataille judiciaire, le conseil d'État a tranché. Les vignerons et négociants du nord beaujolais seront obligés d'utiliser la mention AOC bourgogne gamay si les vins contiennent plus de 30% de gamay.
Après près de six ans de bataille judiciaire, le conseil d'État a tranché. Les vignerons et négociants du nord beaujolais seront obligés d'utiliser la mention AOC bourgogne gamay si les vins contiennent plus de 30% de gamay.
Le combat s’arrête pour l’association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais. Tout a commencé en 2014, lorsque les producteurs d’AOC bourgogne demandent l’interdiction d’utiliser l’AOC bourgogne dans le bassin de production du nord du beaujolais. Ce à quoi les producteurs répondent en saisissant le Conseil d’état, qui leur donne raison et invalide la décision. Mais les bourguignons contre-attaquent. En octobre 2017, un arrêté du ministère de l’Agriculture impose d’ajouter la mention « gamay » sous l’AOC bourgogne lorsque l’assemblage contient plus de 30 % du cépage emblématique du beaujolais.
Le conseil d’État donne raison aux producteurs bourguignons
L’arrêté, contesté par l’association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais, est à nouveau porté devant le Conseil d’état. Mais cette fois-ci, les producteurs du beaujolais sont déboutés. La décision de la Justice met fin à un conflit jugé « inutile », par Daniel Bulliat, président de l'Organisme de Défense et de Gestion de l'appellation Beaujolais et Beaujolais Village, et qui « entretenait la rivalité entre les deux régions. »