La fabricant de bouteilles en verre Verallia va supprimer 130 postes en France
La baisse de la demande en verre d’emballage de la filière vin conjuguée à la forte compétitivité des verriers étrangers ont fragilisé le numéro trois mondial qui est contraint d’arrêter l’exploitation de l’un des trois fours de l’usine de Cognac.
La baisse de la demande en verre d’emballage de la filière vin conjuguée à la forte compétitivité des verriers étrangers ont fragilisé le numéro trois mondial qui est contraint d’arrêter l’exploitation de l’un des trois fours de l’usine de Cognac.
La filiale française de Verallia, spécialiste du verre d’emballage, a annoncé dans un communiqué devoir supprimer près de 130 postes dans les prochains mois. En cause, une baisse de ses ventes dans l’Hexagone alors que de plus en plus de vignerons se fournissent chez les verriers des pays limitrophes, « plus compétitifs ». Verallia précise que « les importations représentent désormais un
tiers du marché domestique. »
L’arrêt d’activité d’un four entraîne la suppression de 80 postes
Contraint de redimensionner son outil de production, le groupe a décidé de ne pas reconstruire l’un des trois fours de l’usine de Cognac, qui « fabrique essentiellement des bouteilles pour le marché du vin. » Ceci entraîne la suppression directe de 80 postes, tandis qu’une cinquantaine de postes répartis dans les six autres usines françaises du groupe seront également amenée à disparaître. Verallia, qui emploie près de 2500 personnes en France et exploite 14 fours a pourtant investi près de 220 millions d’euros en quatre ans dans l’Hexagone pour tenter de rester compétitif. Mais la loi du marché aura eu raison de ses efforts.
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