Viticulture
Ecovigne promeut l’utilisation des SDN
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CHAMPAGNE >> Sous l’impulsion du distributeur Ecovigne, 300 hectares en Champagne ont pu être traités avec des stimulateurs de défenses naturelles.
Deux nouveaux stimulateurs de défenses naturelles (SDN), Semafort et Stifenia, distribués par Ecovigne Champagne, sont, depuis deux ans, à la disposition des viticulteurs champenois inscrits dans une démarche de viticulture raisonnée. Ces produits permettent en effet de réduire de 30 % l’utilisation des produits chimiques tout en assurant une protection efficace. Ils sont de plus réputés propres pour l’environnement, sans danger pour l’homme et efficaces pour la protection de la vigne et des raisins. “ Le coût d’utilisation est supérieur de 30€/ha mais ce surcoût est compensé par le grand avantage environnemental apporté ”, indique François Naude, directeur d’Ecovigne Champagne. En Champagne, le programme classique de protection de la vigne se fait en neuf interventions. Les SDN peuvent s’utiliser sur les trois premières interventions, avant la floraison, seul ou en association avec des produits phytosanit phytosanitaires. “ Cette année 35 viticulteurs champenois, soit une superficie de 300 hectares, ont utilisé les SDN ”, affirme Fabrice Naude. Ces produits agissent en stimulant naturellement les mécanismes de défense du végétal et ont un rôle purement préventif. Il existe deux types d’action dans le végétal: soit le produit active le mécanisme de défense qu’il y ait ou non infection et on parle d’éliciteur, soit le produit active la défense uniquement lors d’une attaque et alors on parle de potentialisateur. Semafort est un éliciteur utilisé contre le mildiou à 4 l/ha seul ou à 2 l/Ha en renforcement d’un produit phytosanit phytosanitaire aire anti-mildiou. Stifenia est un potentialisateur utilisé contre l’oïdium à 1,5 kg/ha seul ou couplé. “ D’ici l’année prochaine, explique Fabrice Naude, notre objectif est de pouvoir couvrir une surface de 1 000 ha, et surtout de sensibiliser le plus de viticul- viticulteurs à ces nouvelles pratiques plus écologiques. ”