Cotidienne du 26 mai 2020

Tendance des marchés céréaliers et oléagineux du lundi 25 mai 2020

Les cours des céréales à paille s'affichaient en progression hier sur le marché physique français. Les inquiétudes concernant le déficit hydrique s'accentuent et expliquent cette nouvelle progression des prix du blé tendre français et de l'orge fourragère en sympathie. Les pluies manquent toujours sur l'essentiel du territoire de l'Union européenne et peu de précipitations sont attendues d'ici les prochains jours. Une situation d'autant plus ennuyeuse que la zone mer Noire a, quant à elle, reçu des pluies bienvenues pour les cultures qui souffraient également de conditions sèches.
L'Ukraine pourrait d'ailleurs engranger sa plus belle récolte de maïs cette année. 
Concernant cette dernière céréale, les cours sur le marché hexagonal ont observé un léger retrait dans le sillage du contrat Maïs sur le marché à terme européen Euronext.

Notons que le marché à terme de Chicago était fermé ce lundi 25 mai, jour férié aux Etats-Unis. Cet élément a participé au calme relatif observé en ce début de semaine sur les marchés agricoles. 

 

 

Les prix du colza sur Euronext et le marché physique français ont cédé du terrain entre les 22 et 25 mai, dans le sillage de l'effritement du canola sur Winnipeg. Le marché de Chicago était fermé hier, en raison du Memorial Day

 

La baisse du canola canadien continue d'enregistrer le repli des cours de l'huile de soja sur Chicago observé lors de la séance du 22 mai. Les échanges étaient réduits sur le marché à terme canadien. Les autorités locales tablent au 22 mai sur des stocks canadiens de fin de campagne 2019/2020 à 2,6 Mt, et à 2,3 Mt en 2020/2021, compte tenu notamment d'une possible baisse des surfaces nationales. Les semis sont ralentis par des intempéries, susceptibles de réduire la sole nationale.

 

Signalons que la Chine accuse les États-Unis de vouloir créer une nouvelle guerre froide, peu propice à l'apaisement des tensions commerciales entre les deux pays. Les douanes chinoises rapportent une hausse des importations de soja du pays de 2,6% entre avril 2019 et 2020 en provenance du Brésil. Ces statistiques reflètent le fait que les cargaisons en provenance du Brésil ont été retardées par les fortes pluies au début du printemps, perturbant la logistique portuaire brésilienne, et n'ont pu arriver en Chine qu'à partir d'avril. Ainsi, les opérateurs s'attendent à des chiffres élevés concernant les mois de mai, juin et juillet, rapporte Reuters.

 

En tournesol, les cotations sont reconduites.