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Marché international
Soufflet Négoce : des exportations céréalières sur le premier semestre 2021/2022 en net retrait par rapport à la campagne dernière

La filiale du commerce des grains de Groupe Soufflet a chargé 1,9 Mt du 1er juillet au 20 décembre 2021, contre 3 Mt la campagne dernière sur la même période.

Le Malakand est venu charger 40 000 t d'orge chez Socomac Rouen (Groupe Soufflet) à destination de la Chine. C'est le premier navire en escale au terminal céréalier de Canteleu depuis les travaux de modernisation.
© Haropa-Port de Rouen / Jean-François Damois

Au 20 décembre, les exports de Soufflet Négoce (Groupe Soufflet) sont de 1,9 Mt sur la campagne 2021/2022, dont 1 Mt via Socomac La Pallice sur Port Atlantique La Rochelle (contre 1,4 Mt sur le premier semestre 2020/2021) et 0,9 Mt via Socomac Rouen sur le site rouennais d’Haropa Port (contre 1,6 Mt).

« Bien que le disponible en céréales de l’hinterland de La Pallice soit plus faible en 2020/2021 qu’en 2016/2017, nous avons exporté de notre silo rochelais environ 100 000 t de plus qu’en 2016/2017 », commente Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce.

 La Chine comme principale destination

Sur la première partie de la campagne de commercialisation de 2021/2022 la Chine est la destination première des céréales exportées par Soufflet Négoce, avec plus de 30 % des volumes expédiés.

« L’enjeu pour la deuxième partie de la campagne est de savoir si la Chine va continuer ses achats d’orges et de blé tendre dans les mêmes proportions ou pas », s’interroge Jean-François Lépy. En effet, le pays achète plutôt des blés de qualité fourragère. Ces blés fourragers, présents cette année plutôt au nord de la Loire et en plus grande proportion que d’habitude, pourraient s’écouler sur cette destination, explique le dirigeant de Soufflet Négoce.

Dans le cas où la Chine ralentirait ou stopperait ses achats, le marché français devra alors s’ajuster pour trouver un débouché pour ses blés fourragers ou de petite qualité meunière. Ces derniers ne sont, pour le moment, « pas acceptées par nos acheteurs traditionnels sans réfaction importante », précise Jean-François Lépy.

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