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« Sans sticks, les fruits deviennent anonymes », déplore Josselin Saint Raymond, de l'Association nationale pomme poire

La loi Agec prévoit au 1er janvier l’interdiction d’apposer sur fruits et légumes des étiquettes adhésives qui ne sont pas compatibles avec un compostage domestique. Josselin Saint Raymond, directeur de l'Association nationale pomme poire (ANPP), craint une uniformisation des prix des pommes vers les bas en l'absence de différenciation.

Avec l’absence de différenciation entre les variétés en grande distribution, toutes les pommes pourraient être vendues au même prix avec un lissage vers le bas.
Avec l’absence de différenciation entre les variétés en grande distribution, toutes les pommes pourraient être vendues au même prix avec un lissage vers le bas.
© RFL

« Pour la filière pomme, nous avons la chance d’avoir une solution pour l’emballage. La transition vers la barquette carton est déjà largement entamée depuis deux ans. Mais comme la ressource est rare, le coût de cet emballage va être important en 2022. Or ces surcoûts, de l’emballage et des investissements sur de nouvelles barquetteuses, sont mal acceptés par la distribution. Concernant l’article 80 sur l’interdiction des stickers, la filière soutient Interfel dans sa démarche juridique pour son abrogation. Rien ne va avec cet article.

Sans sticks, les fruits deviennent anonymes. Impossible de différencier une pomme IGP, bio ou produite en France des autres, alors même que ces informations sont plébiscitées par les consommateurs. Notre crainte est qu’en l’absence de différenciation entre les variétés en grande distribution, toutes les pommes soient vendues au même prix avec un lissage vers le bas. Cela crée de fait un monopole, puisqu’une seule entreprise est, à ce jour, en mesure de produire des sticks « home compost ». Cette solution est loin d’être concluante et s’appuie sur une norme privée et non pas ISO. »

Rédaction Réussir

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