Répondez à ce quizz "coccidiose" pour tester vos connaissances sur l’intégrité intestinale en poulet de chair
Élaboré sous forme de quizz, ce questionnaire vous permet de raviver vos connaissances sur l’intégrité intestinale et sur certains parasites intestinaux aux fortes incidences. Trouvez les réponses à la fin de chaque partie et comptez vos points !
Élaboré sous forme de quizz, ce questionnaire vous permet de raviver vos connaissances sur l’intégrité intestinale et sur certains parasites intestinaux aux fortes incidences. Trouvez les réponses à la fin de chaque partie et comptez vos points !
Partie 1 : les coccidies et les coccidioses
1. Réponse C : les coccidies sont des parasites (protozoaires) microscopiques invisibles à l’œil nu.
2. Réponse A : sept espèces sont spécifiques du poulet et ne peuvent se développer que chez celui-ci (Gallus gallus). Sept espèces ont été décrites chez la dinde et deux espèces infecteraient la pintade.
3. Réponse C : les coccidies sont très répandues, on les retrouve dans 100 % des élevages de poulet, y compris de plein air. Elles ne développent pas toutes systématiquement des maladies.
4. Réponse C : le parasite se multiplie dans les cellules de l’intestin, puis l’oocyste libéré en fin de cycle se développe dans le milieu extérieur et contamine les oiseaux indemnes. Les conditions d’élevage influencent la rapidité à laquelle s’opère ce développement.
5. Réponse C : on peut avoir un passage important jusqu’à 28 jours, principalement dû à Eimeria acervulina. On peut également remarquer le passage d’espèces à développement plus lent jusqu’à 42 jours principalement lié à Eimeria maxima et Eimeria tenella.
6. Réponse B : le poussin peut se contaminer très rapidement après son arrivée dans le poulailler en picorant des surfaces comme les assiettes, les pipettes, les soubassements, voire le sol quand la couche de litière est faible.
7. Réponse A.
8. Réponse D : en fonction de la quantité d’oocystes ingérés, de l’espèce de coccidie, de l’état général des oiseaux, de l’immunité acquise vis-à-vis des coccidies. Il est recommandé de mettre en place un moyen de contrôle efficace de la coccidiose tout au long de la vie des oiseaux.
Partie 2 : L'intégrité intestinale
1. Réponse B : une perte d’intégrité intestinale a un impact majeur sur la santé et le bien-être des volailles, ainsi que sur les résultats économiques de l’élevage.
2. Réponse C.
3. Réponse A : une bonne intégrité intestinale permet une absorption optimale des nutriments, et donc un rendement optimal. Une dégradation de l’intégrité intestinale a un impact direct sur la santé et le bien-être des volailles. Au niveau environnemental, cela se traduit par une consommation accrue, pouvant aller jusqu’à + 6 % d’eau de boisson, d’aliments et de surfaces agricoles nécessaires pour produire la même quantité de viande.
4. Réponse A : le contrôle de la coccidiose est un élément important pour des poulets en bonne santé et pour les performances d’élevage.
Partie 3 : Le contrôle de la coccidiose
1. Réponse D : les bonnes pratiques d’élevage sont indispensables mais ne sont pas suffisantes.
2. Réponse A : les additifs anticoccidiens sont des antiparasitaires utilisés uniquement en production animale.
3. Réponse A : l’utilisation d’additifs anticoccidiens contribue au maintien des litières sèches, en réduisant ou supprimant le risque de diarrhées d’origine coccidienne.
4. Réponse A : dans son avis de 2007 (Saisine n° 2007-SA-0176), l’Afssa (devenue Anses depuis) le résume ainsi : « qu’elles soient produites par voie chimique ou par fermentation microbienne, les différentes molécules coccidiostatiques n’ont aucune similitude avec les molécules antibactériennes appartenant aux familles d’antibiotiques utilisées en thérapeutique humaine et/ou animale. Ceci, quel que soit leur mode d’utilisation, exclut tout risque de sélection directe de résistance à des antibiotiques, notamment majeurs, utilisés chez l’homme. »
5. Réponse A : l’immunité acquise est strictement spécifique aux espèces de coccidies contenues dans le vaccin. Par ailleurs, les vaccins contiennent des souches de coccidies vivantes et atténuées. Tout produit pouvant tuer les coccidies ou inhiber leur développement risque d’atténuer ou de bloquer l’efficacité du vaccin.
6. Réponse C : la bonne maîtrise du développement des parasites réduit le risque d’affaiblissement des oiseaux et l’émergence de pathogènes opportunistes, dont de nombreuses bactéries.
Partie 4 : La prévention sanitaire
1. Réponse A : le vide sanitaire est essentiel au contrôle des coccidies. C’est le moment où on peut réduire leur nombre dans le poulailler.
2. Réponse A : un détergent facilite le nettoyage et détruit également le biofilm présent sur les surfaces.
3. Réponse A : l’efficacité du nettoyage dépend de la quantité d’eau et de la bonne concentration de détergent utilisé, conjuguées avec l’attention portée au nettoyage par l’opérateur.
4. Réponse B : il faut considérer la surface du sol en béton comme une surface à laver en plus.
5. Réponse B : il est très important de diviser le nettoyage en deux étapes. D’abord le lavage de la structure. Une fois les eaux de lavage évacuées, on nettoie spécifiquement le sol béton (300 litres d’eau et 6 l de détergent à 2 % pour 1 000 m2). Il s’agit d’évacuer les souillures, les coccidies et le biofilm présents sur le sol (effet « chasse d’eau »). Ensuite viennent les opérations de désinfection.
6. Réponse C : dès la fin de la première désinfection afin de ne pas faire entrer de coccidies de l’extérieur, via des roues, semelles, seaux…
7. Réponse A : isolé du sol par la litière, le poussin ne pourra pas picorer les oocystes présents. Ce risque peut être diminué sur sol béton nettoyé au préalable.
Quel est votre score ?
Chaque réponse rapporte un point, avec un maximum de 25 points. Si vous avez obtenu :
Plus de 17 points : excellent ! L’intégrité intestinale, les coccidies et la coccidiose n’ont aucun secret pour vous.
De 8 à 17 points : bravo ! Encore quelques approfondissements et vous serez incollables.
Moins de 8 points : l’intégrité intestinale est un sujet nouveau pour vous ? La lutte sanitaire et les méthodes de prévention sont indispensables pour garantir la santé et le confort des animaux, la qualité de la litière, éviter les hausses d’indices de consommation et les baisses de performances.