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Normandie
Quantité et qualité attendues pour la récolte de carottes

Deuxième bassin de production français de carottes, la région normande a entamé sa campagne 2020. Les producteurs s’investissent pleinement dans la HVE.

Même si l'été fut chaud, la production normande a moins souffert cette année qu'en 2019, année de sécheresse.  © AOP Jardins de Normandie
Même si l'été fut chaud, la production normande a moins souffert cette année qu'en 2019, année de sécheresse.
© AOP Jardins de Normandie

Deuxième région française en termes de production de carottes (1 600 ha), la Normandie est actuellement en pleine récolte. Traditionnellement, la zone du Mont-Saint-Michel (25 000 t) ouvre le bal avec les premières carottes commercialisées dès la mi-juillet. Puis, l’offre normande s’élargit à la fin août avec l’entrée en campagne de la carotte de la Côte Ouest (Créances) puis celle du Val de Saire (Barfleur) début octobre.

L’année 2020 bouscule légèrement le calendrier : « Il y a un peu d'avance pour certains bassins » note Cédrick Gallot, directeur général du GPLM (groupement des producteurs de la Manche), présent sur les trois zones de production. Ce serait le cas pour le Val de Saire où quelques arrachages auraient déjà débuté. La Côte Ouest a aussi commencé. Mais, cela reste limité. Au 24 août, la recolte de carottes des Sables de Créances alignait 400 t sur les 5 400 t prévues cette année (en augmentation par rapport à 2019).

Une qualité correcte attendue

« Même si nous avons connu de fortes températures, cela a été moins dur que l’année dernière où nous avions souffert de la sécheresse. La qualité du produit s’annonce correcte. Les premiers arrachages ont donné des carottes un peu fines. Mais, les pluies au mois d’août ont été bénéfiques entrainant une augmentation de calibre » analyse Cédrick Gallot. Le rythme de la récolte est aussi bien orienté : au 24 août, les producteurs de carottes de la baie du Mont-Saint-Michel du GPLM avaient récolté 1250 t sur les 5 800 t programmées.

Les producteurs normands se sont largement engagés pour l’obtention de la certification HVE (produits de biocontrôle, actions mécaniques…). Courant août, le GPLM a d‘ailleurs annoncé que quatre adhérents (sur 150) étaient certifiés HVE3. Cela représente 475 ha certifiés sur l’ensemble de la gamme (pommes de terre, poireau, choux, salade, navet, persil et bien sûr, carottes). « La distribution aura la possibilité de traduire aux clients finaux cette stratégie et cette dynamique en n’omettant pas que les exploitations certifiées doivent être récompensées de leurs efforts d’investissements » souligne Cédrick Gallot.

Le Mont-Saint-Michel reste le bassin le plus imporntant avec 25 000 t en moyenne

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