Rencontres technologiques en Nouvelle-Zélande
Un voyage en Nouvelle-Zélande organisé par le projet Sm@RT a permis à ses partenaires européens de découvrir les pratiques des éleveurs néo-zélandais, d’échanger avec les chercheurs de divers instituts, et de rencontrer les constructeurs d’outils numériques locaux.
Un voyage en Nouvelle-Zélande organisé par le projet Sm@RT a permis à ses partenaires européens de découvrir les pratiques des éleveurs néo-zélandais, d’échanger avec les chercheurs de divers instituts, et de rencontrer les constructeurs d’outils numériques locaux.
Les partenaires et animateurs nationaux du projet Sm@RT Technologies pour les filières de petits ruminants se sont rendus en début d’année en Nouvelle-Zélande. Parmi les principales observations, les participants ont relevé les troupeaux de taille importante, conduits majoritairement, voire exclusivement, au pâturage, avec un chargement tout de même important, en plaine notamment. La gestion est plutôt extensive et au troupeau. Côté innovations, elles sont tournées vers le pâturage, mais globalement peu d’outils numériques sont utilisés. L’identification électronique des petits ruminants non obligatoire et l’absence de connectivité freinent le déploiement des technologies.
Les participants ont eu l’occasion de visiter la ferme ovine laitière Waikino. C’est un élevage créé en 2015, avec 790 brebis de race lacaune en production avec une production moyenne par brebis de 400 litres. Les agnelages ont lieu en août (hiver) et la sélection des brebis se fait principalement sur la production laitière et les cellules somatiques. L’ensemble du troupeau est équipé d’une boucle électronique pour faciliter le suivi individuel et le tri des animaux.
Usages technologiques de la laine
Des rencontres avec la Massey University ont également permis de partager les connaissances sur les innovations, principalement au pâturage : BioLumic, un traitement des graines de semences avec des UV ; la mesure de la biomasse de l’herbe avec la technologie Lidar et un travail en parallèle avec des images prises par hélicoptère ou satellite ; la mise au point d’algorithmes de reconnaissance des adventices pour un traitement ciblé au laser ; ou encore l’utilisation d’images prises à l’aide d’un drone pour localiser les fèces de vaches sur une parcelle.
Les partenaires ont également pu rencontrer des équipes de recherche de l’université de Lincoln et discuter des nouveaux usages de la laine qui devient un produit technologique pouvant remplacer des produits pétroliers (pour impression 3D, fixer les pigments…).