Le guide du chien de troupeau
Éducation de base du chiot et principes d’apprentissage
L’éducation d’un jeune chiot commence dès son arrivée. Elle consiste en l’apprentissage de son nom, de la notion du bien et du mal, et des ordres de base communs à tous les chiens, quelle que soit leur utilisation future.
L’éducation d’un jeune chiot commence dès son arrivée. Elle consiste en l’apprentissage de son nom, de la notion du bien et du mal, et des ordres de base communs à tous les chiens, quelle que soit leur utilisation future.
Son nom : Avant de lui apprendre à le reconnaître, il faut lui en avoir choisi un. Il est préférable de choisir un nom court, d’une ou deux syllabes, et qu’on aura plaisir à prononcer. Si le chien a déjà été « baptisé », on peut lui en changer car rien n’empêche qu’il ai un nom officiel et un usuel. Il nous servira à l’interpeller et pourra précéder les commandements qu’on lui adressera. On l’énoncera à chaque fois que le chiot s’intéressera ou pourra s’intéresser à nous.
La laisse : Même si nos chiens de ferme sont rarement en laisse, il est important qu’ils la connaissent et la supportent, ne serait-ce que pour se rendre annuellement chez le vétérinaire. Lors des premières promenades, on peut l’attacher à son collier, quitte à la laisser traîner. Quand on la saisit, s’il tire ou se débat, il faut en premier lieu le laisser faire sans le contraindre. Une fois qu’il se pose et se résigne, parlez-lui alors gentiment et caressez-le… Au fil du temps, la laisse ne lui posera plus de problème et deviendra synonyme de sorties avec son maître.
Le bien et le mal : Pour avancer efficacement dans l’éducation, mais aussi plus tard dans le dressage, il est important de donner au jeune chien la notion du bien et du mal. Ce principe consiste à faire comprendre au chien qu’il peut poursuivre une action s’il y est encouragé et à l’inverse, la stopper. Pour ce faire, il faut prendre l’habitude d’accompagner ce qu’il fait de bien par un encouragement vocal : « oui », « c’est bien », d’une voie douce, enjouée, et éventuellement d’une caresse. Pour ce qui est de lui interdire des choses, accompagnez ce que vous ne souhaitez pas qu’il fasse par un « non ! » réprobateur en adoptant une posture autoritaire.
La sensibilité naturelle des Border collies permet d’être efficace ainsi, avec la plupart des individus. Si ce n’est pas le cas, il est préférable de se faire conseiller par quelqu’un d’expérimenté, par exemple une ou un administrateur de l’AFBC, présent dans chacune de nos régions.