Aller au contenu principal

Du sorgho à pâturer cet été pour les brebis

Ressource fourragère d’été, le sorgho est à réserver aux animaux à besoins faibles à modérés.

brebis dans pâture de sorgho
Les brebis commencent par manger les feuilles les plus hautes du sorgho.
© CA 86

Implanté entre deux cultures principales afin d’assurer une production supplémentaire de fourrage, le sorgho reste en place pendant moins de 100 jours. Cette graminée est à réserver aux animaux à besoins faibles à modérés. En effet, quelle que soit la variété, sa valeur protéique passe de plus de 80 g de PDI par kg de matière sèche au stade « épi 10 cm » à 60 g au stade « floraison ». La valeur énergétique ne subit pas la même diminution : le sorgho dose environ 0,85 UFL par kg de matière sèche au stade « épi 10 cm » avec une légère baisse de la concentration dès le stade « dernière feuille étalée ». Les mesures réalisées indiquent une reprise d’état corporel de 70 % des brebis vides ou en milieu de gestation qui le pâturent pendant deux mois.

Une plante bien consommée

Le sorgho est bien consommé, et ce à tous les stades. Les brebis réalisent toutes seules une transition alimentaire de 3 à 4 jours. Elles commencent par manger les feuilles les plus basses puis couchent le sorgho pour consommer le reste. Elles ne laissent que les tiges particulièrement dures et ligneuses.

« Attendre que le sorgho mesure 60 cm sous peine de problème sanitaire »

Les sorghos fourragers renferment de la dhurrine, une substance qui libère de l’acide cyanhydrique en se dégradant dans le rumen. De fortes quantités entraînent une paralysie respiratoire. Lorsqu’il est pâturé, il est conseillé d’attendre un stade de 60 cm, en particulier pour les sorghos hybrides.

Les sorghos fourragers offrent une grande diversité génétique, chaque variété étant adaptée à un besoin spécifique. Le mode d’exploitation reste le premier critère de choix. Les sorghos multicoupes sont à privilégier pour le pâturage, les monocoupes étant réservés à l’ensilage.

Pour en savoir plus : « des fourrages à pâturer en été : sorgho, millet, moha, teff grass » sur idele.fr/ciirpo et www.inn-ovin.fr.

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Agneau et brebis en bergerie</em>
L’appli Robustagno pour améliorer la survie des agneaux
La survie des agneaux se joue lors de plusieurs moments clés, dès la mise en lutte des brebis jusqu’à la mise bas. L’…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre