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Marché international des grains
Nord céréales : des exportations céréalières en recul d’une campagne sur l’autre

Sur la première moitié de l’exercice commercial en cours, les chargements du silo portuaire dunkerquois sont en baisse par rapport au précédent. Un repli également observé sur l’objectif de campagne, versus 2020/2021.

© Nord Céréales

Nord Céréales, le terminal céréalier de Dunkerque Port, a enregistré une baisse de ses exportations sur les six premiers mois de 2021/2022 par rapport à la même période de la campagne précédente. Sur juillet-décembre, le silo portuaire n’a chargé que 1,050 Mt de céréales, contre 1,230 Mt l’année passée. Dans le détail, ce sont 290 000 t d’orges (200 000 t il y a un an), dont 2 400 t de variétés brassicoles, qui ont été expédiées sur la première moitié de l’exercice commercial 2021/2022, le reste concernant du blé tendre. En termes de clientèle, la grande majorité des volumes (soit 900 000 t) ont pris la mer à destination de la Chine, comme cela a déjà été le cas l’an dernier à la même époque.

Un objectif de campagne en baisse d’un an sur l’autre

Concernant les perspectives d’exportation de grains sur l’ensemble de la campagne 2021/2022, « l’objectif fixé par Nord Céréales est de 2 Mt, alors que les chargements sur le précédent exercice commercial se sont élevés à 2,2 Mt », déclare Joël Ratel, son directeur général. Et ce, alors que le terminal céréalier Dunkerquois prévoyait, le 5 juillet, une progression de ses trafics cette campagne, au vu de la belle récolte céréalière qui se profilait à cette date.

« Si la deuxième moitié de la campagne débute par un mois de janvier calme, nous commençons à nous positionner sur l’Egypte et le Maroc, à défaut de l’Algérie [un différend diplomatique avec la France a conduit le pays du Maghreb à se détourner de l’origine hexagonale], pour exporter nos blés », affirme le dirigeant.

Un approvisionnement en grains perturbé

L’acheminement des céréales sur la place portuaire a connu des perturbations sur les mois d’été, en raison du retard pris par les travaux de rénovation des installations de Nord Céréales. Ces derniers se sont terminés fin septembre et non à la mi-juillet comme prévu initialement, en raison notamment de pièces manquantes qui ont mis un certain temps à arriver, en cette période de crise sanitaire qui handicape l’activité industrielle. Puis, l’approvisionnement a pâti d’un manque de camions, durant la campagne de collecte betteravière.

Ces perturbations logistiques ont conduit « à la perte d’un petit volume d’activité sur la période fin août-début septembre », avoue Joël Ratel, tout en estimant que « les soucis de transport devraient être moindre sur la deuxième moitié de la campagne, la récolte des betteraves prenant fin ».

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