Cotations : tendances et perspectives de la semaine 9
Marché de la tomate : début de la française
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 9
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 9
Tendance : mises en place printanières
Le temps printanier sur l'Hexagone et les besoins plus limités de la filière ont pesé sur le commerce des fruits et légumes d'hiver (chou-fleur, endive, poireau, pomme, pomme de terre...). À l'inverse, les mises en place des produits printaniers se sont développées dans de bonnes conditions. La campagne de tomate française s’est amorcée et a fait l’objet d’un bon accueil. Les toutes premières asperges ont été également commercialisées. En concombre, les ventes se sont poursuivies sur un rythme satisfaisant. De même, quelques petits volumes de fraises Gariguette du Sud-Ouest ont été proposés à la vente, annonçant ainsi le démarrage de la saison.
Perspective : des produits d'hiver moins prisés
Cette semaine, la fin des vacances scolaires et la réouverture des collectivités, dans deux zones sur trois (dont Paris), sont des facteurs susceptibles de réactiver un peu le commerce. Les disponibilités encore soutenues de certains légumes d'hiver (chou-fleur et salades, notamment) risquent cependant de peser encore sur le marché, tout comme la persistance des mesures sanitaires liées à la Covid et la grande douceur climatique (qui restera un frein au commerce des produits d’hiver). La gamme printanière va pour sa part continuer de se mettre en place : développement des référencements français de concombre, de tomate, de fraise et d’asperge.
Carotte : une demande plus timide
Le commerce a marqué le pas, les congés de février et le beau temps s'avérant peu propices aux ventes. Les cours se sont néanmoins légèrement raffermis, face au niveau mesuré des apports.
La filière devrait rester aérée, compte tenu des écarts de tri élevés en stations, face à la plus grande fragilité de la conservation au champ, avec la douceur actuelle des températures.
Chou-fleur : de plus larges apports
Avec le temps printanier des derniers jours, les plus larges apports bretons (3,42 M de têtes, commercialisées en semaine 8) et les besoins plus limités dans la filière ont pesé sur le commerce et sur les prix.
Les mises en marché risquent de rester supérieures aux besoins actuels de la filière, limités par le beau temps qui s'est installé sur l'Hexagone. Un courant de ventes à l'export devrait se maintenir.
Concombre : développement
Les ventes ont conservé un rythme fluide, avec la météo printanière et la bonne réactivité des GMS pour référencer l'origine française. Quelques ajustements baissiers ont été enregistrés.
Les productions vont se développer, mais les opérateurs restent optimistes : la pression concurrentielle limitée et le bon positionnement des acheteurs sur le produit français sont de bon augure.
Échalote : hausse des prix
Les hausses de prix s'enchaînent, en raison de disponibilités bretonnes réduites. Pour autant, les écoulements sont assez lents, notamment à l'export, et concurrencés par l'échalote de semi.
Endive : désintérêt
La douceur des derniers jours et la faible activité promotionnelle n'ont pas permis de dynamiser la consommation et d'absorber les volumes conséquents sur le marché (4.100 t/semaine dans le Nord).
L'endive va probablement être de plus en plus boudée par les clients qui vont se tourner progressivement vers les légumes de saison, ce qui risque de maintenir la pression sur le marché.
Oignon : calme
Le marché est apparu moins actif, sur l'Hexagone comme à l'export. Un contexte lié à la période des vacances de février et au beau temps, moins propices aux ventes. Les cours ont été néanmoins reconduits.
Poireau : ralentissement des ventes
Les bonnes conditions climatiques n'ont pas favorisé les ventes. Le recul du commerce s'est accompagné d'un réajustement des prix, cependant atténué par la moindre pression des productions.
La fin des congés et la réouverture des collectivités, dans deux zones, et le début de mois pourraient soutenir un peu les ventes, par ailleurs pénalisées par la douceur et l’arrivée des produits de printemps.
Pomme de terre : un contexte peu propice
Le marché intérieur est resté calme, ces derniers jours, enregistrant une certaine contraction des ventes, dans un contexte de fin de mois, de vacances scolaires, de temps printanier et de mesures sanitaires...
La reprise scolaire, dans deux zones, notamment sur Paris, pourrait relancer un peu les ventes, sur le marché intérieur, même si la consommation est susceptible de rester freinée par le beau temps.
Salade : une consommation limitée
Malgré l’arrêt de serres/tunnels pour assurer une rotation des cultures, l’offre a été supérieure à la demande, cette dernière demeurant timide avec le temps printanier. Les prix sont restés sous pression.
Le niveau plus mesuré des productions, le début du mois de mars et la fin des congés, notamment en région parisienne, sont des facteurs susceptibles de mieux tenir le marché.
Tomate : début de la française
La campagne française s'est mise en place dans de bonnes conditions, en semaine 8. Les volumes limités ont été bien valorisés avec, néanmoins, quelques réajustements de prix en grappe.
La perspective d’une météo encore printanière sur l’ensemble de l’Hexagone devrait accroître l’intérêt des acheteurs, face à des disponibilités, certes en progression, mais encore mesurées.