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Maïs et fusariose des épis : deux types de « Fusarium » pour une maladie

Deux groupes de Fusarium s'attaquent aux épis de maïs. Leurs symptômes sont différentiables et les conditions de leur développement ne sont pas identiques.

La fusariose des épis du maïs est une maladie complexe. Plusieurs pathogène peuvent en être la cause. Ils sont séparés en deux groupes : Fusarium graminearum qui produit le déoxynivalénol (DON) et la zéaralénone comme mycotoxines et les Fusarium de la section liseola (ex moniliforme) dont certains produisent des fumonisines. Les conditions de leur développement ne sont pas identiques. Fusarium graminearum contamine les maïs à la floraison femelle, surtout s’il pleut pendant ce stade. Fusarium liseola intervient plus tard en profitant de blessures (insectes foreurs…) sur les épis comme portes d’entrées et ce pathogène se contente d’une humidité faible pour les contaminations.

Ces maladies s’attaquant aux grains de maïs peuvent être différenciées selon leurs symptômes. Fusarium graminearum se caractérise par un mycélium blanc à rose progressant sur l’épi par couronnes successives à partir du sommet. Fusarium liseola se développe à partir de points isolés sur l’épi.

À noter que la tolérance variétale à la fusariose des épis notée par le Geves et Arvalis ne concerne que Fusarium graminearum. Le développement de Fusarium de la section liseola est lié souvent à des attaques d'insectes foreurs, indépendamment du comportement des variétés. Par ailleurs, la présence de mycotoxine n’est pas toujours corrélée au niveau d’importance de la maladie. Malgré tout, Arvalis a clairement établi que la teneur en DON était la plus forte quand l’on utilisait des variétés sensibles à la fusariose, surtout quand on se situait sur une classe de risque élevé en DON. Outre la production de mycotoxines, les fusarioses peuvent avoir un impact sur le rendement en grains, de 5 à 10 q/ha.

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