"Le Gator est un petit véhicule utilitaire robuste et pratique"
Céréalier haut-marnais, Emmanuel Baverel a investi dans un SSV diesel. Le Gator de chez John Deere lui permet d’effectuer de multiples tâches, du transport de matériaux à l’arpentage des parcelles.
Céréalier haut-marnais, Emmanuel Baverel a investi dans un SSV diesel. Le Gator de chez John Deere lui permet d’effectuer de multiples tâches, du transport de matériaux à l’arpentage des parcelles.
Emmanuel Baverel, agriculteur bio sur 465 hectares à Biesles en Haute-Marne, a investi dans son premier Gator en 2010. Depuis, il le renouvelle toujours par le même modèle qu’il juge de qualité et pratique. Le dernier en date est un XUV 865 R. « C’est un véhicule très simple d’utilisation qui me permet de rouler partout et de transporter toute sorte de chose », explique l’agriculteur. Ce SSV a d’autres avantages à son actif. Il est spacieux, climatisé et équipé de sièges en tissu, des caractéristiques qui le rendent confortable et séduisant.
Une consommation de 10 à 12 litres aux 100 kilomètres
Le Gator dispose d’une direction assistée, un atout pour ce type de véhicule. La conduite est plus aisée quelle que soit la voie de circulation (route, chemin caillouteux ou forestier, etc.). Il profite également de suspensions indépendantes, de rotules de grande taille (plus robustes en cas de choc) et de quatre roues motrices. « Lorsque la benne est complètement chargée, je bascule en mode quatre roues motrices pour éviter le patinage, explique Emmanuel Baverel. De plus, cette transmission intégrale réduit l’usure des pneus et la consommation de carburant. » L’agriculteur a opté pour une version diesel de 23 chevaux dont la consommation moyenne s’élève entre 10 et 12 litres aux 100 kilomètres. Une valeur élevée qui offre tout de même une grande autonomie avec le réservoir de 43 litres. Cet utilitaire dispose d’une capacité de traction de 900 kilos que l’agriculteur se permet de dépasser. « Je peux par exemple atteler la barre de coupe de 9 mètres de ma moissonneuse-batteuse. C’est très pratique de pouvoir en disposer comme je le souhaite pour réaliser des petits parcours. Je gagne du temps sachant que tout mon parcellaire est situé dans un rayon de 7 kilomètres maximum, » convient Emmanuel Baverel. Il prend toutefois des risques de tracter une aussi lourde charge.
L’agriculteur a choisi un modèle doté d’une cabine avec des portes fermées plutôt que des filets. « C’est plus sécurisant, indique-t-il. Le Gator est homologué pour le transport de trois passagers et pour une vitesse maxi de 50 kilomètres à l'heure. Avec des portes en polycarbonate, la protection est optimale, en plus des ceintures de sécurité, et le bruit dans l’habitacle est réduit. » Même si ce véhicule est bien suspendu, Emmanuel Baverel a tenu à améliorer la tenue sur route, en l’équipant, à l’avant, de pneus mixtes, moins crantés.
Une benne qui bascule électriquement
Un autre point fort du Gator : sa benne basculante dispose d’un vérin électrique. Sa charge utile de 454 kilos permet de multiples usages. « Je transporte régulièrement du sable ou du matériel lourd comme des roues de tracteur par exemple, explique Emmanuel Baverel. Même si elle n’est pas amovible, elle reste très pratique et évite l’utilisation d’un télescopique à tout va. » Il apprécie également le hayon arrière qui s’ouvre à 90 degrés ou complètement selon l’utilisation. « Il est très solide et peut supporter une charge », précise-t-il.
En plus du transport de matériel ou de matériaux, Emmanuel Baverel s’est déjà servi du Gator pour réaliser des travaux directement dans ses parcelles. « Je l’ai utilisé pour épandre de l’antilimace et semer du trèfle à la volée, explique-t-il. Finalement, j’ai préféré investir dans du matériel spécifique pour le semis à la volée, de façon à travailler plus large et avec plus de précision. Les graines de trèfle étant petites, il faut veiller à leur bonne répartition au sein de la parcelle. » Le SSV John Deere répond à toutes sortes de besoins quotidiens sur l’exploitation Baverel. Il est utilisé aussi bien pour mettre en place des clôtures que pour arpenter des parcelles avec une console GPS. Les données sont enregistrées pour ensuite être utilisées lors de divers travaux (semis, etc.). « Je ne regrette pas cet investissement, confie l’agriculteur. Il fait partie du parc matériel de l’exploitation. Pour qu’il soit parfait, il faudrait qu’il dispose d’une caisse fermée amovible qui permettrait de protéger de la poussière, et éventuellement des regards, ce qui est transporté. À titre personnel, j’aimerais aussi pouvoir l’équiper d’un treuil pour pouvoir tirer des branches tombées dans mes bois. »
Julie Guichon
Un modèle qui garde la cote
Emmanuel Baverel est resté fidèle à la marque John Deere depuis son premier investissement en 2010. Le véhicule qu’il utilise actuellement a été acheté en janvier 2020. Il affiche 6 000 kilomètres et 280 heures à son compteur. Son renouvellement est déjà prévu, il n’y a plus qu’à attendre la livraison. En 2020, il a investi 32 000 euros dans le Gator XUV 865 R. Le concessionnaire lui a proposé une reprise de 30 000 euros. « John Deere est une marque sûre et de qualité reconnue, souligne l’agriculteur. Elle est pionnière sur ce créneau des SSV de conception haut de gamme. La revente est facile et on subit peu de décote. Cette année, j’ai choisi de le renouveler par le même modèle, car il me satisfait complètement. L’investissement s’élève à 41 000 euros et comprend le bennage électrique, des phares supplémentaires et un crochet d’attelage. » Il précise que les frais d’entretien sont peu élevés et se limitent au changement des filtres (gasoil et air) et parfois des plaquettes de frein.
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