L’UE, sous le charme des fruits à coque
Les Etats-Unis restent le premier fournisseur de fruits à coque de l’UE-27. La demande y est supérieure à l’offre locale, dopée par leur image de produit nutritionnellement sain et les tendances de snacking healthy. L'USDA fait le point dans son dernier rapport.
Les Etats-Unis restent le premier fournisseur de fruits à coque de l’UE-27. La demande y est supérieure à l’offre locale, dopée par leur image de produit nutritionnellement sain et les tendances de snacking healthy. L'USDA fait le point dans son dernier rapport.
L'UE-27 reste un importateur net de fruits à coque, et ce pour tous les produits, la demande dépassant largement la production nationale, statue l’USDA (département de l’Agriculture des Etats-Unis) dans son rapport annuel sur les fruits à coque publié le 19 septembre.
Un secteur dominé par l’industrie du snacking
L’USDA rappelle qu’en période d’inflation, les décisions d’achat des consommateurs ont été modifiées, se réorientant vers des produits de base ou 1er prix. « Toutefois, les prévisions de consommation montrent des résultats positifs et ce secteur du marché [les fruits à coque] présente un potentiel élevé », précise l’USDA.
En effet, les fruits à coque continuent de bénéficier de leur image positive d'en-cas sain et de bonne source de tous les macronutriments, notamment de glucides, de graisses saines, et surtout de protéines.
Ainsi, les entreprises de l’agroalimentaire et du snacking, qui restent les acheteurs les plus importants des fruits à coque, investissent dans l'efficacité et l'amélioration des processus de production afin d'accroître leur compétitivité.
Une tendance croissante pour la non-transformation ?
Les fruits à coque transformés, en particulier les amandes, les pistaches et les cacahuètes, continuent de dominer le paysage de la vente au détail, tandis que la préférence pour les fruits à coque non transformés reste forte pour les noix et les noix de pécan. Une tendance qui devrait s’élargir à l’ensemble des espèces, prédit l’USDA, rappelant la tendance des produits naturels et des “clean labels”.
« Les consommateurs sont plus attentifs à l'origine de ce qu'ils mangent, recherchant des produits cultivés localement, y compris pour les fruits à coque. De plus les consommateurs européens plébiscitent de plus en plus une production, un emballage et une distribution plus respectueux de l'environnement, en particulier dans les pays d’Europe du Nord », explique l’USDA.
Qui sont les fournisseurs étrangers de fruits à coque de l’UE ?
En 2023, l’UE a importé du monde entier pour 6,5 milliards de dollars (environ 5,8 milliards d’euros) de fruits à coque.
Les Etats-Unis sont le premier fournisseur de l’UE : ils représente 37 % de parts de marché import et une valeur de 2,4 milliards de dollars (environ 2,15 milliards d’euros). Les amandes américaines (en coque et décortiquées) ont totalisé 1,28 milliard de dollars (environ 1,15 milliard d’euros) ; l’origine Californie est particulièrement plébiscitée. Suivent les pistaches avec 758 millions de dollars (environ 680 millions d’euros) et les noix avec près de 276 millions de dollars (environ 248 millions d’euros).
Au sein de l'UE, les principaux importateurs de fruits à coque américains sont l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie.
La Turquie est le deuxième fournisseur de l’UE en fruits à coque avec 22 % des importations, principalement des noisettes, suivie par le Vietnam (noix de cajou) et le Chili (noisettes et noix).
Qui sont les producteurs européens ?
De nombreux pays au sein de l'UE produisent des fruits à coque. Qui sont les principaux producteurs européens d’amandes, de noix et de pistache ?
Amande : qui sont les principaux producteurs européens ?