"Il manque aujourd’hui 90 à 100 €/ 1000 L pour les éleveurs caprins" alerte la Fnec
Il manque aujourd’hui 90 à 100 €/ 1000 L pour permettre aux éleveurs de tenir et de ne pas impacter irréversiblement les trésoreries des exploitations selon la fédération nationale des éleveurs caprins. Dans un communiqué diffusé ce jour, la Fnec demande aux enseignes de la grande distribution de tenir les engagements pris dans la charte signée le 18 mars en présence des ministres de l'Agriculture et de l'Economie et une revalorisation du prix du lait dès la facture de juin.
Il manque aujourd’hui 90 à 100 €/ 1000 L pour permettre aux éleveurs de tenir et de ne pas impacter irréversiblement les trésoreries des exploitations selon la fédération nationale des éleveurs caprins. Dans un communiqué diffusé ce jour, la Fnec demande aux enseignes de la grande distribution de tenir les engagements pris dans la charte signée le 18 mars en présence des ministres de l'Agriculture et de l'Economie et une revalorisation du prix du lait dès la facture de juin.
La filière caprine est particulièrement impactée par les hausses de charges subies depuis un an. "En effet, rappelle la Fnec dans un communiqué diffusé le jeudi 12 mai, les éleveurs caprins sont encore fortement dépendants des achats d’aliments, qui représentent en moyenne 50 % du coût de production, mais peuvent dans certaines exploitations atteindre 70% ! "
L'aide apportée par le plan de résilience ne suffira pas au regard du nombre de dossiers et des montants à satisfaire prévoit-elle. "Il est vital pour les éleveurs de chèvres d’obtenir un signal fort et ce dès la facture de lait du mois de juin !"
"Nous avons ainsi dès le mois de mars demandé aux transformateurs laitiers de rouvrir les négociations des conditions générales de vente de leurs produits afin de permettre une revalorisation du prix du lait de chèvre au producteur le plus rapidement possible, ce qu’ils ont fait.
Nous venons d’adresser un courrier à chaque enseigne de la distribution les appelant à tenir les engagements de la charte signée le 18 mars en présence des ministres de l’Économie et de l’Agriculture et faire aboutir le plus rapidement possible ces renégociations."