Aller au contenu principal

Le groupe volailler LDC résiste bien à la Covid

La publication le 8 avril de l’évolution du chiffre d’affaires et des volumes des trois pôles du groupe LDC montre que le leader français traverse la crise sans tanguer, sauf peut-être à l’international.

Sur l'exercice 2020-2021, LDC s'en sort bien grâce à ses positions en GMS portés par des produits dans l'air du temps (Nutriscore, Bien être animal, praticité, service...)
© P. Le Douarin

Le communiqué est tombé jeudi soir après la clôture de la Bourse. Le chiffre d’affaires 2020-2021 de LDC - 1er mars au 28 février- s’établit à 4,4 milliards d’euros. Il est stable (+0,2 %) avec une hausse des volumes de 1%. Le résultat opérationnel courant devrait être en repli de 5 à 10% par rapport à l’exercice précédent, c’est-à-dire de l’ordre de moins 10 à 20 millions d’euros. Le détail des chiffres sera divulgué le 26 mai prochain.

Des trois pôles (Volaille France, International, Traiteur), c’est la partie traiteur qui s’en sort le mieux avec une progression des ventes de 1.6% (655 M€) et des volumes de 2.4%. Sans le rachat de AGF (1er novembre 2020), la hausse est de 0.6% et 2.3% respectivement. Le pôle traiteur profite des hausses de la consommation à domicile et des produits à marque (Marie, Weight watcher…).

L’International doublement pénalisé

Celui qui s’en sort le plus mal est l’International (Belgique, Hongrie, Pologne), doublement impacté. D’une part par la Covid sur ses ventes nationales, d’autre part par le recul des marchés export pour cause de Covid mais aussi de saturation du marché en produits de palmipèdes. Le chiffre d’affaire annuel (janvier-décembre) baisse donc de 5.7% (446 M€) malgré des volumes en hausse de 6.4%. Ces mauvais chiffres sont amortis par les rachats de Kiplama en Belgique et de Marnevall en Hongrie. Sinon, ce serait -7.6% en valeur et +1.8% en volume.

Quant au pôle Volaille France, majoritaire (76% du chiffre d’affaires total), il tire son épingle du jeu grâce à ses déjà bonnes positions en GMS. Ses ventes sont identiques (presque 3 milliards hors amont) pour des volumes en baisse de 0.6%. Les ventes de fin d’année ont été satisfaisantes. Avec l’amont (œuf, aliment, matières premières), le chiffre d’affaires augmente de 0.8% (3.32 Milliards d’€).

Lire aussi : Pourquoi LDC fait la course en tête

Hausse des prix indispensable

Ce qui préoccupe à court terme, c’est bien sûr la nécessité de répercuter les hausses des matières premières agricoles pour « préserver l’équilibre de la filière.»

Concernant l’exercice 2021-2022,le groupe se montre d’une très grande prudence, tout en restant confiant sur quatre points : « une reprise progressive des ventes en restauration hors domicile au second semestre, l’intégration du groupe Ronsard (NDLR : décision de l’Autorité de la concurrence non rendue), des perspectives internationales plus favorables et l’excellente dynamique du pôle Traiteur. »

Les plus lus

L’Europe impose le marquage des œufs à la ferme
Marquage des œufs : l’Europe l’impose à la ferme

Pour renforcer la traçabilité et l’information des consommateurs, l’Union européenne transfère l’obligation de marquage des…

Le nouveau dispositif d’Eureden, les « Passeports JA », a été présenté fin mai. De gauche à droite : Damien Craheix (responsable du pôle Stratégie des ...
En Bretagne, Eureden muscle son offre « installation »

Le groupe coopératif Eureden met la main à la poche pour accélérer son nombre de jeunes adhérents installés et compenser en…

Huit ans après son premier poulailler dynamique produisant essentiellement du poulet, Clémence Bellanger récidive avec un statique donnant accès à une véranda.
« Je suis passée du dynamique au statique dans mon poulailler avec jardin d'hiver»
Productrice de dindes et de poulets avec un bâtiment dynamique créé en 2016, Clémence Bellanger a construit un second poulailler…
Dans la vitrine d’un hypermarché Carrefour mi-avril, se côtoyaient du poulet label rouge à marque nationale (Loué), régionale (Argoat-Bretagne), distributeur ...
Manque de visibilité en poulet Label rouge
Le secteur Label rouge a traversé une période difficile la décennie passée et son avenir reste flou. La filière avait repris le…
Jonathan Lalondrelle préside l’association interrégionale des volailles maigres (Airvol) fédérant les maillons de la filière avicole de Nouvelle-Aquitaine depuis ...
« Il faut rendre nos poulaillers Label rouge polyvalents »

Jonathan Lalondrelle, éleveur et président de l’Airvol (1), analyse la situation du Label rouge du Sud-Ouest et les…

Jérôme Chasles espère amortir en cinq ans son installation de récupération d’eau de pluie qui lui aura coûté 15 000 euros.
Consommation d'eau en volailles : "Je réduis ma facture en récupérant l'eau de pluie"

Pour abreuver ses vaches à moindre coût, l’éleveur breton Jérôme Chasles a installé une citerne souple et un traitement de l’…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)