Le coût du système d’alimentation est construit différemment selon les systèmes caprins
Principale dépense des exploitations caprines, la charge alimentaire diffère selon les systèmes alimentaires. Analyse chez les livreurs de plaine.
Principale dépense des exploitations caprines, la charge alimentaire diffère selon les systèmes alimentaires. Analyse chez les livreurs de plaine.
Le coût du système d’alimentation représente en moyenne 67 % du coût de production hors travail chez les livreurs de plaine. Les systèmes alimentaires sont divers chez ces éleveurs : affouragement, ensilage de maïs, enrubannage, foin de graminées, foin de légumineuses, ration sèche à concentrés.
Des achats d’aliments qui représentent de 47 à 75 %
L’analyse des résultats par système alimentaire montre que le poids des postes alimentation achetée, approvisionnement des surfaces, mécanisation et foncier varie suivant le système alimentaire. Par exemple, en 2019, les achats d’aliments en affouragement en vert représentent 47 % du coût du système d’alimentation et la mécanisation 39 % alors qu’elle ne représente que 21 % en ration sèche à concentrés et que les aliments achetés pèsent pour 75 %.
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L’analyse des résultats par système alimentaire montre que la variabilité intra système est plus forte que la variabilité entre systèmes. En système foin de luzerne par exemple, l’écart entre le premier quartile et le troisième quartile varie de 143 €/1 000 litres, soit 28 600 € pour 200 000 litres de lait. Il existe des marges de manœuvre propres à chaque système alimentaire. Par exemple, en système pâturage, il faudrait utiliser moins de 300 kg de concentrés par chèvre par an et produire au moins 750 litres de lait ; en ration sèche à concentrés, produire au moins 1 000 litres de lait ; en rations stocks fourragers, avoir un coût de mécanisation inférieur à 800 €/ha…