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[Suivi d'informations sur un animal]
Une boucle en lecture-écriture testée chez les bovins

La faisabilité d’utiliser une boucle électronique capable d’enregistrer des informations (traitements vétérinaires...) a été testée pour la première fois sur des broutards par l’Institut de l’élevage.

Pour pouvoir lire la boucle, l’animal doit être bien bloqué. La distance entre le lecteur portable et la boucle ne doit pas excéder 15 à 20 cm. » © Idele
Pour pouvoir lire la boucle, l’animal doit être bien bloqué. La distance entre le lecteur portable et la boucle ne doit pas excéder 15 à 20 cm. »
© Idele

Initialement, la technologie de lecture-écriture a été développée pour les puces électroniques injectables sous-cutanées en vue d’un usage sur les animaux de compagnie et les équins. « Les boucles en lecture-écriture sont une évolution de la norme en lecture seule. On leur a en effet ajouté de la mémoire disponible pour pouvoir écrire dedans », explique Sébastien Duroy.

L’écriture se fait au moyen d’un lecteur portable piloté en bluetooth par une application smartphone. Elles peuvent être lues par les lecteurs actuels mais que pour la partie identification. Pour lire les informations enregistrées, il faudra utiliser des lecteurs de nouvelle génération.

Avec cette technologie, il sera par exemple possible d’enregistrer dans la boucle de chaque animal des données relatives à la transition alimentaire, aux traitements vétérinaires et aux vaccinations qui auront été réalisées avant son départ en atelier d’engraissement.

Les animaux doivent être bien bloqués

Quatre informations dédiées à la gestion des troubles respiratoires ont servi de support à l’essai : le nom du vaccin utilisé, la date de la première et seconde injection et le type de régime alimentaire utilisé pendant la période de transition alimentaire. L’encodage des quatre informations a pris 7 à 8 secondes par animal.

« Nous n’en sommes qu’au stade exploratoire. Mais, les résultats ont été très concluants pour retrouver l’information encodée dans la boucle. Cela pourrait être un moyen de valoriser l’identification électronique chez les allaitants », souligne Sébastien Duroy. Des questions restent cependant en suspens comme la sécurisation des données… Mais la poursuite des essais n’est pas d’actualité.

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