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Réduire l’empreinte carbone a un intérêt économique

L'empreinte carbone devient un nouvel indicateur de gestion des exploitations.

De plus en plus d’industriels de l’agroalimentaire s’intéressent à l’empreinte carbone.
De plus en plus d’industriels de l’agroalimentaire s’intéressent à l’empreinte carbone.
© C. Pruilh

« La réduction de l’empreinte environnementale va de pair avec l’amélioration de la performance des exploitations agricoles. Il faut voir la généralisation de l’utilisation de l’empreinte carbone comme une opportunité. C’est un nouvel indicateur global de la performance de la ferme, exprimé en équivalent carbone par litre de lait produit (eq CO2/l). Prenons l’exemple de l’alimentation. Plus d’efficacité alimentaire, c’est moins d’émissions de gaz à effet de serre, et c’est également bon pour le résultat économique des élevages », a assuré Andrew Wynne, de la société CO2 (réalise des diagnostics environnementaux), lors des rencontres Global dairy and beef d’Alltech.
De plus en plus d’industriels de l’agroalimentaire s’intéressent à l’empreinte carbone. Par exemple, Arla foods a un objectif de réduire de 30 % son empreinte entre 1990 et 2020.
Les programmes qu’ils mettent en place répondent aux objectifs des gouvernements. Plutôt que d’être confrontés à des réglementations contraignantes, les industriels imaginent des systèmes économiquement intéressants pour répondre à ces objectifs. En réalisant son diagnostic
environnemental, l’industrie laitière s’est aperçue qu’un gros morceau vient de la ferme. Par exemple, pour Bongrain, le diagnostic de ses produits montre que 77 % de l’impact environnemental vient des exploitations.
Les industriels demandent donc aux producteurs de réaliser des diagnostic et d’améliorer leur empreinte.
Heureusement pour les éleveurs, travailler l’empreinte carbone peut avoir un intérêt sur les performances économiques de la ferme.

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