Produits phytosanitaires
Mise au point d’un indicateur de risque de toxicité humaine
Produits phytosanitaires
Une équipe menée par l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (IAMM) a mis au point un indicateur de risque de toxicité humaine (IRTH).
À partir des propriétés physico-chimiques et des phrases de risque associées aux matières actives, le calcul prend en compte le niveau de toxicité aigu et chronique et la persistance des matières actives.
Il intègre un facteur de formulation (un solide non volatil réduisant le risque d’exposition par rapport à un liquide ou un solide volatil) et un facteur de compensation lié à la dose appliquée et à la concentration de la matière active.
Et il prend en compte le type de pulvérisateur (antidérive ou non) et le mode d’application (en hauteur, vers le sol, produit incorporé).
Un logiciel de calcul, Etophy, qui compte déjà 3 500 produits, a été mis au point et pourrait à terme être disponible sur le web. Les IRTH sont ensuite introduits comme paramètres dans les outils d’aide à la décision.
« L’idée est de pouvoir utiliser des leviers comme l’alternance des produits, leur choix selon la vulnérabilité du milieu et le type de culture, le choix des cultures selon cette vulnérabilité, la gestion de l’exposition dans le temps… » précise Philippe Le Grusse, du Ciheam- IAMM.
L’IRTH est également testé actuellement pour évaluer les niveaux d’exposition auxquels auraient été soumis des agriculteurs atteints aujourd’hui de la maladie de Parkinson. Ces analyses pourraient à l’avenir permettre d’évaluer les niveaux d’exposition auxquels sont soumis les producteurs en fonction de leurs pratiques.
À partir des propriétés physico-chimiques et des phrases de risque associées aux matières actives, le calcul prend en compte le niveau de toxicité aigu et chronique et la persistance des matières actives.
Il intègre un facteur de formulation (un solide non volatil réduisant le risque d’exposition par rapport à un liquide ou un solide volatil) et un facteur de compensation lié à la dose appliquée et à la concentration de la matière active.
Et il prend en compte le type de pulvérisateur (antidérive ou non) et le mode d’application (en hauteur, vers le sol, produit incorporé).
Un logiciel de calcul, Etophy, qui compte déjà 3 500 produits, a été mis au point et pourrait à terme être disponible sur le web. Les IRTH sont ensuite introduits comme paramètres dans les outils d’aide à la décision.
« L’idée est de pouvoir utiliser des leviers comme l’alternance des produits, leur choix selon la vulnérabilité du milieu et le type de culture, le choix des cultures selon cette vulnérabilité, la gestion de l’exposition dans le temps… » précise Philippe Le Grusse, du Ciheam- IAMM.
L’IRTH est également testé actuellement pour évaluer les niveaux d’exposition auxquels auraient été soumis des agriculteurs atteints aujourd’hui de la maladie de Parkinson. Ces analyses pourraient à l’avenir permettre d’évaluer les niveaux d’exposition auxquels sont soumis les producteurs en fonction de leurs pratiques.